vendredi 28 février 2014

Il n'y a pas de morale chrétienne

Il n'y a pas de morale chrétienne. Il y a une mystique chrétienne. L'immense majorité des chrétiens ne s'en sont pas aperçus... Dans le Christ, il n'y a pas de loi. Dans le Christ commence un régime nouveau, le régime de la grâce qui est le régime de la liberté, qui est le régime de l'amour.


Maurice Zundel, né le  à Neuchâtel
et mort le 
 à Ouchy (Lausanne), prêtre et théologien catholique romain.














Anniversaire royal du 29 février

29 février 888 : élection d'Eudes (ou Odon), comte de Paris (860-898) fils de Robert le Fort, marquis de Neustrie et d'Adélaïde, comme roi des Francs (888-898) par les grands féodaux.

Eudes fut le grand-oncle d'Hugues Capet.


Eudes ou Odon

jeudi 27 février 2014

Anniversaire royal du 28 février

28 février 1941 : décès d'Alphonse XIII (né en 1886) roi d'Espagne (1886-1931), chef de la maison de Bourbon, arrière-grand-père de Louis XX. Roi de France de jure sous le titre d'Alphonse Ier.

Anniversaire royal du 27 février

27 février 1594 : couronnement d'Henri IV (1553-1610), roi de France de 1589 à 1610, en la cathédrale de Chartres (celle de Reims étant aux mains de la Ligue).


Anniversaire royal du 22 février

22 février 1403 : naissance de Charles VII (+ 1461), fils de Charles VI et d'Isabeau de Bavière, roi de France de 1422 à 1461. 

Charles VII (par Jean Fouquet)

Anniversaire royal du 21 février

21 février 1322 : sacre de Charles IV le Bel (1294-1328), roi de France de 1322 à 1328.
Troisième et dernier fils de Philippe le Bel.

Dernier Capétien direct.  Prendra ensuite la relève la branche de Valois, avec Philippe VI.





mercredi 19 février 2014

Anniversaire royal du 19 février :


19 février 1350 : mariage de Jean le Bon (né en 1319), roi de France de 1350 à 1364, avec Jeanne d'Auvergne et de Boulogne (née en 1326), reine de France de 1350 à 1360.


entrée solennelle de Jean le Bon suivi de Jeanne d'Auvergne

Anniversaire lugubre du 10 février

10 février 1763 : traité de Paris par lequel La Nouvelle-France est effacée de la carte du monde.





Il met fin à la "Guerre de Sept Ans" entre d'une part la France et l'Espagne et d'autre part l'Angleterre. Il est suivi 5 jours plus tard par le traité de Hubertsbourg entre d'une part  la France et l'Autriche et d'autre part la Prusse. La Russie avait déjà signé une paix séparée avec la Prusse en mai 1762.

Ainsi était mis fin à cette guerre ruineuse qu'on a qualifié de "première guerre mondiale" parce qu'elle a mis aux prises les principales puissances européennes, non pas seulement en Europe, mais sur tous les continents : Amérique du Nord, Antilles, Amérique latine, Indes, Philippines.


Ce traité sanctionne la disparition du premier empire colonial français. Déjà le traité d'Utrecht (11 avril 1713), mettant fin à la guerre de Succession d'Espagne, avait imposé à la France la cession à l'Angleterre de la baie d'Hudson et territoires attenants, de l'Acadie et de Terre-Neuve, réserve faite de droits de pêche.

Cinquante ans plus tard, c'est l'abandon complet. Le roi de France cède "en toute propriété" le Canada avec toutes ses dépendances et toute la partie du continent jusqu'à la rive gauche du Mississippi, tandis que la partie délimitée par la rive droite du fleuve - la Louisiane à proprement parler, est cédée à l'Espagne en échange de la rétrocession de la Floride à l'Angleterre.

La France ne conserve que les îles de Saint-Pierre et de Miquelon au large de Terre-Neuve, avec les droits de pêche.


Dans les Antilles, l'Angleterre restitue la Guadeloupe, la Marie-Galante, la Désirade et la Martinique, ainsi que Sainte-Lucie.

En Afrique, la France cède le Sénégal, y compris Saint-Louis, à l'exception de l'île de Gorée.

Elle cède la totalité de l'Inde à l'exception des comptoirs de Chandernagor, Pondichéry, Yanaon, Karikal et Mahé. 


Les stipulations du traité sont les conséquences des réalités. Même si la guerre européenne, c'est-à-dire en Allemagne, n'a pas été aussi désastreuse qu'on l'a dit - en dépit du désastre initial de Rossbach en 1757, Frédéric II a été plus souvent vaincu que vainqueur - pertes et gains s'équilibrent de part et d'autre : mais tous les belligérants sont épuisés...et à court d'argent.

En revanche la France, en dépit de beaux faits d'armes a été vaincue en Amérique : défaite des Plaines d'Abraham (13 septembre 1759), capitulation de Montréal (8 septembre 1760). Les deux flottes françaises ayant été anéanties en 1759, la Nouvelle-France ne pouvait plus être secourue, puisque l'Angleterre avait désormais l'empire des mers.

Même chose en Inde, après le rappel de Dupleix et à cause des erreurs du malheureux Lally-Tollendal. La France n'y conserve plus que les comptoirs de Chandernagor, Pondichéry, Yanaon, Karikal et Mahé, déjà nommés.


Qu'en conclure ? On a beaucoup incriminé le duc de Choiseul, premier ministre de facto, que pourtant le Grand Frédéric, dans ses mémoires, a comparé à Richelieu. Choiseul a plutôt été un Bismarck, inspiré par la RealPolitik,  ou à un de Gaulle par rapport à l'Algérie. ll a très vite compris que l'Amérique était devenue indéfendable.  Il s'est donc consacré à conserver l'essentiel : les Antilles, qui avec le sucre de canne, cultivé par des esclaves noirs, rapportait gros aux planteurs, alors que le Canada coûtait plus qu'il ne rapportait. Et l'île de Gorée : point de départ du commerce du" bois d'ébène" , c'est-à-dire de la traite des noirs.

Et il s'est consacré avec énergie au redressement du royaume pour préparer la revanche contre le véritable ennemi, l'Angleterre : reconstitution de la flotte, qui, 15 ans plus tard, dépassera celle de l'Angleterre, réorganisation complète de l'armée (il était à la fois ministre de la marine, de la guerre et des affaires étrangères) ; le seul domaine où il échoua, vu les oppositions, furent les finances.

Il faisait preuve d'une grande clairvoyance car, dans un mémoire au roi, il prédisait que cette énorme extension du domaine colonial anglais en produirait l'éclatement, et il annonçait la révolte inéluctable des "Treize colonies", c’est-à-dire des futurs Etats-Unis.


Bref, on voit mal comment il aurait pu faire mieux - ou moins mal. A preuve les violentes critiques de Pitt, alors dans l'opposition, qui estimait le traité désastreux pour l'Angleterre.

Alors, il est certain que les Canadiens français, ainsi d'ailleurs que les Amérindiens alliés des Français, se sont sentis abandonnés. Leurs réactions sont vite devenues acrimonieuses, voire vengeresses...Et il en subsiste quelque chose de nos jours...Tout comme celles des pieds-noirs, et pour les mêmes raisons. On les comprend !


Mais l'idéalisme, en politique, ne réussit pour ainsi dire jamais. Cela s'est produit, cas unique, avec de Gaulle en 1940 ; cela ne s'est plus reproduit avec de Gaulle en 1958.

Le temps est largement venu pour que les Canadiens français, et singulièrement les Québécois, reprennent en main leur destin, comme le général de Gaulle les y a incités le 24 juillet 1967 !


mardi 18 février 2014

Le saint des prisons

La vie du nouveau confesseur Valériou Gafencou, le "saint des prisons"

Valériou Gafencou est né le 24 Décembre 1921, dans la partie nord de la Roumanie, près de la frontière russe à cette époque. Ses parents étaient tous deux chrétiens orthodoxes actifs. Son père devait être déporté en Sibérie par les Russes en 1940 pour son activité pro roumaine. Quand il était au lycée, Valériou rejoint une organisation de jeunesse orthodoxe appelée les confréries de la Croix, et, lorsque cela est devenu illégal au cours de la seconde guerre mondiale, il fut arrêté et condamné à 25 ans de travaux forcés. Il n'avait que 20 ans et, lors de son procès, ses camarades et les enseignants sont venus le défendre, en soulignant son innocence et ses qualités humaines remarquables. Au début, il fut envoyé dans une prison appelée Aiud.

Les premières années furent un temps pour réfléchir à son héritage chrétien. Il allait bientôt s'engager dans une vie de prière, tandis qu’il lisait avidement les Pères de l'Église. Pendant la guerre, bien que la Roumanie avait un régime dictatorial, la vie en prison n'est pas si stricte et quelques droits fondamentaux de l'homme étaient toujours considérés: les prisonniers pouvaient aller à l'église de la prison, se confesser à un prêtre et recevoir la Sainte Communion et aussi se rencontrer les uns avec les autres et lire des livres de leur choix. Donc, Valériou a beaucoup lu: la Sainte Bible, les quatre premiers volumes de la Philocalie (qui venaient d'être traduits en roumain par une autre sainte figure de l'église, le Père Dumitru Staniloe, qui devait également rencontrer les prisons communistes quelques années plus tard) et d'autres Pères de l'Église.


Sa dernière photo avant d'être emprisonné
  
 Pendant le temps de la guerre un grand nombre de prêtres et de moines furent arrêtés pour diverses raisons politiques (et bien d'autres suivront sous le régime communiste) et celui qui voulait vivre une vie religieuse avait beaucoup de gens vers qui se tourner pour avoir une guidance spirituelle. Sous leur direction, Valériou a beaucoup réfléchi au salut dans ses premières années. Dans une lettre de 1942, il écrit: «Dans notre vie, la foi, c'est tout. Sans elle, un homme est comme mort." Il essaya de vivre parmi ses codétenus dans l'humilité et la pratique de la charité chrétienne.

Comme il était poursuivi par l'idée du péché, il a voulu entrer dans un monastère où il serait libéré. Il se confesserait souvent et il prierait aussi beaucoup dans sa cellule. Avec un groupe d'autres prisonniers dédié il fit un horaire planifié de prière qui serait observé jour et nuit sans interruption. Ils priaient ensemble, comme s’ils étaient dans une église, et aussi séparément dans leurs cellules.

Par son sentiment orthodoxe profond, sa gentillesse et sa riche vie de prière, il réussit à influencer un grand nombre de personnes, dont beaucoup de personnes qu’il n'a jamais rencontré, mais le connaissaient par des histoires qui étaient sur toutes les lèvres, même avant qu’il ne meure.

Ses premières huit années de prison furent les années d'apprentissage où il devint plus fort dans la foi (il aurait besoin de cela pour ce qui allait advenir). Lorsque le régime politique changea en Roumanie, les conditions de détention aussi changèrent de façon spectaculaire: toutes les facilités précédentes furent rejetées et les prisonniers commencèrent à être persécutés pour leur foi (ainsi que pour leur participation dans les confréries de la Croix). Au terme de cette incroyable période difficile, la parole de Valériou était comme une flamme ardente et réconfortante pour tous ceux autour de lui. Quand il était dans Aiud, Valériou rencontra un jour un pauvre homme et lui donna sa veste d’étudiant. Cela rappelle la vie de saint Martin de Tours, mais ce ne fut pas son seul acte généreux. Un prêtre de Paris (Basile Boldeanu) se souvint plusieurs années plus tard, quand il fut transféré à Aiud seulement vêtu d'une chemise et d’un pantalon, presque gelé, il fut sauvé de la souffrance par son jeune frère, qui lui donna son manteau chaud.

Valériou et sa mère dans la colonie de travail de Galda

Entre les années 1946-1948 Valériou et d'autres prisonniers plus âgés furent envoyés au travail dans certains champs, près de Galda. Là, il y avait un régime plus doux, les prisonniers travaillaient, mais ils avaient du temps pour prier et ils vivaient dans des espaces ouverts, et pouvaient se réunir tous les jours.

En 1948, cette colonie de travail fut fermée, et les prisonniers furent renvoyés à Aiud où le régime communiste les confronta avec sa propagande athée officielle. Après quelque temps, la majorité des étudiants emprisonnés furent envoyés dans une prison spéciale appelée Pitesti, où ils devaient être rééduqués (là eut lieu l'expérience célèbre et terrible de Pitesti). Il y a beaucoup de choses à dire sur ce phénomène horrible, et sur la remarquable résistance chrétienne qui y eut lieu.

Valériou fut détenu à Pitesti seulement pour une courte période de temps parce que, à cause de toutes les tortures, de la faim et du froid terrible, il était devenu très malade de la tuberculose (une maladie très contagieuse) et avait été envoyé à un hôpital pénitencier TBC appelé Targou Ocna. Il vit en cela la miséricorde de Dieu qui le sauvait des tortures les plus abominables qui aient été jamais conçues par un esprit humain et qui eurent lieu à Pitesti peu de temps après son départ.

Un ex collègue de détention se souvient de Targou Ocna: «Son arrivée dans cet hôpital pénitentiaire a été ressentie par les autres prisonniers (qui connaissaient sa réputation) comme un miracle. Valériou allait transformer cette vie de prison sordide en une vie vraiment chrétienne. Il est l’ange aux yeux bleus qui oblige, par sa présence et sa prière, à réfléchir à la repentance et à commencer à prier, qui redonnerait de la force à ceux qui l’entourent et les transformaient à l'intérieur pour le reste de leur vie. "
Les gens l'ont rencontré au cours cette rééducation horrible, réconfortant, encourageant, élevant spirituellement ses codétenus, ils le comparèrent à un autre apôtre Paul contemporain. C'est de cette manière que les malades des autres pièces du sanatorium se rassemblaient près de son lit et l'écoutaient, et recevaient la force de supporter l'épreuve puissante qu’ils vivaient. La puissance de son amour allait briller non seulement dans ces heures d'extermination programmée, mais aussi dans la vie quotidienne du sanatorium, quand la mort est si proche de tout le monde.

La puissance de sacrifice de Valériou était proverbiale: il ne tenait pas compte de la personne, de l'origine ethnique, de la religion ou des opinions politiques. A Targou Ocna, Valériou était très malade à cause de sa tuberculose. Dans cet état, quand les malades en général s'accrochent au moindre espoir de survie, il était capable d'un geste suprême. Un de ses amis obtint de ses gardiens la permission de recevoir des antibiotiques comme traitement (ce type de médicament était rarement admis à l'hôpital, mais il est vital pour guérir de la tuberculose), mais comme il se remettait, il pensa à le donner à Valériou qui était près de sa mort. Mais Valériou donna le médicament à celui qui était aussi mourant, Richard Wurmbrand (un Juif converti qui, dans la liberté deviendrait un pasteur protestant bien connu), disant qu’il en avait plus besoin que lui. Grâce à ce médicament, il récupéra et, quand il fut libéré, il écrivit plusieurs livres dans lesquels il se souvient avec gratitude de celui qui lui sauva la vie.

Ceux qui étaient près de lui au fil des années se souviennent d'autres choses extraordinaires le concernant. Par exemple, à Targou Ocna, il dut être opéré de l’appendicite. Quand ce fut achevé, Valériou dit au médecin qu’il avait tout senti, parce que l'anesthésie ne fonctionnait pas. Toutefois, il ne prononça pas un mot pendant la chirurgie, son front seul était plein d'une sueur froide.

Valériou décéda le 18 Février 1952, à Targou Ocna. Ses dernières paroles furent: «N'oubliez pas de prier Dieu pour que nous nous retrouvons tous! Seigneur, donne-moi la servitude qui libère l'âme et ôte la liberté qui asservit mon âme! "Sa tombe reste inconnue car à cette époque tous les prisonniers étaient enterrés dans une fosse commune et leur tête était écrasé pour qu’il soit impossible de les identifier. Toutefois, il demanda à être enterré avec une petite croix d'argent dans la bouche et si Dieu le permet ses saintes reliques seront trouvées.

Valériou resta pour le reste de leur vie, dans la mémoire de tous ceux qui le connaissaient. Il n'est pas un livre chrétien rappelant les épreuves des prisons communistes qui ne mentionne pas son nom. Ses actes et ses paroles ont été transmises de prisonnier en prisonnier et ont aidé de nombreux êtres à survivre à l'enfer communiste, jusques à la libération générale en 1964. Depuis que la Roumanie est devenue un pays libre bon nombre de ses saints des prisons viennent à la lumière et sont honorés par les fidèles. Valériou Gafencou est peut-être l'un des exemples les plus représentatifs, et beaucoup l'appellent le Saint des prisons (ce nom lui était en fait donné par ses camarades prisonniers qui l'ont connu durant sa courte vie).


du site orthodoxologie.blogspot.ch

Actualités

1. Jean-François Var prononcera le lundi 3 mars en Avignon, au Grenier à sel, une conférence  sur le thème
Maçonnerie, religion, ésotérisme.
Tous les maçons seront les bienvenus.

2. Il participera au Salon du livre maçonnique le samedi 12 avril à Lyon. 
Il y dédicacera son ouvrage La Franc-maçonnerie à la lumière du Verbe.

Bibliographie (partie 3)

BIBLIOGRAPHIE
de
Jean-François Var

TROISIEME PARTIE

Tome 3 : travaux biographiques et de circonstances

1.      Discours au banquet annuel des anciens élèves de Lycée Edmond Perrier de Tulle, 9 novembre 1991-
2.      Considérations égotistes ou Sur moi-même, Octobre 2001
3.      Discours à l’occasion de la remise de l’Etoile civique, décernée par la Ligue Universelle du Bien Public, à Monseigneur Germain de Saint-Denis, 20 février 2008 –
4.      Souvenirs d’un homme public manqué ou La politique en amateur (en cours de rédaction)
5.      Etc., etc.



N.B. La partie 1 de la bibliographie a été corrigée et complétée

samedi 15 février 2014

Anniversaires royaux du 15 février

15 février 1575 : mariage d'Henri III avec Louise de Lorraine-Vaudémont (1553-1601), reine de France de 1575 à 1589.

Henri III & Louise de Lorraine
15 février 1710 : naissance de Louis XV ( + 1774), fils de Louis, duc de Bourgogne et d'Adélaïde de Savoie, arrière-petit-fils de Louis XIV, roi de France de 1715 à 1774.


Louis XV enfant

jeudi 13 février 2014

Anniversaires royaux du 13 février

13 février 1575 : sacre d’Henri III (1551-1589), roi de France de 1574 à 1589.




15 février 721 : décès de Chilpéric II (né vers 671?), roi de Neustrie et de Burgundie (715-719), puis roi de tous les Francs (719-721).

sceau de Chilpéric II

couverture du n° 81


Jean-Baptiste Willermoz, su obra
Autor: Var, Jean-François
Colección: Serie Negra
Edición: 1
Páginas: 168
Tamaño: 140 x 210 mm
Encuadernación: Rústica fresada; Tapa: con solapa; plastificada brillo,
ISBN: 978-84-941827-4-7
Depósito Legal: AS-01340-2013
- Formato en papel -
Precio sin IVA: 11,53 €
Precio con IVA: 11,99 €
IVA aplicable solo en España y la UE
Versión digital
(haga clic aquí para comprar la versión digital)
Jean-Baptiste Willermoz es sin lugar a dudas el patriarca de la masonería francesa e inclusive, de manera más general, de la masonería occidental. Lo es, por su longevidad excepcional (1730-1824); lo es también, sobre todo por su genio creador, reconocido y saludado en su tiempo, ignorado y olvidado a lo largo de un siglo y medio, y de nuevo reconocido y admirado desde hace algunos decenios gracias a los trabajos de diversos investigadores y escritores, entre los cuales el autor de la presente obra.
Jean-Baptiste Willermoz ha sido en efecto el arquitecto en jefe de un sistema masónico absolutamente original e incluso único, el Régimen Escocés Rectificado. Este Régimen de doble faz, masónica y caballeresca, se inscribe en el movimiento del esoterismo cristiano y dispensa una iniciación que está fundamentada en este esoterismo. Esta iniciación se dirige a la inteligencia al igual que al corazón, y para lograrlo, Willermoz ha compuesto una serie gradual de instrucciones en las que eclosiona su inmenso talento pedagógico.
El presente volumen propone una biografía sucinta y sin embargo completa de Willermoz, en la que es puesto en relieve lo que para él fue esencial en el transcurso de una existencia bien cumplida: su obra masónica y sus pormenores.

Como introducción, está expuesta la doctrina que subtiende el Régimen rectificado, doctrina que ahora más que nunca, atrae a los hombres de deseo a la búsqueda de un compromiso espiritual elevado.

CURRÍCULUM de Var, Jean-François
Jean-François Var, antiguo alumno de la Escuela normal superior de París, antiguo alto funcionario del Senado de la República francesa, es sacerdote ortodoxo y enseña en un Instituto de teología ortodoxo. Ha dedicado más de 80 artículos y conferencias a la masonería cristiana, en particular rectificada, así como al martin



couverture du n° 80
La Franc-Maçonnerie à la lumière du verbe

Infos : 250 pages, 14 x 22 cm
Parution : mai 2013
Editeur : DERVY
ISBN : 978-2-84454-968-6
Prix public : 22,00€
Prix Internet : 20,90€
remise 5% : 1,10€
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La Franc-Maçonnerie à la lumière du verbe - Le régime écossais rectifié se compose de douze conférences sur la maçonnerie chrétienne, ce qui permet au lecteur de réfléchir et de repenser ses idées et attitudes au sujet du binôme maçonnerie-christianisme.
La maçonnerie du Régime écossais rectifié est originelle et même unique. Elle possède une doctrine, laquelle est une forme de philosophie religieuse et cette philosophie religieuse est chrétienne.
Elle dispense un enseignement sur la nature de l’homme, son origine, sa destinée. et ses rapports avec l’univers qui l’environne et avec le Verbe Créateur voilé sous l’expression de «Grand Architecte de l’Univers».
·    Trente années d’expériences et de méditations personnelles.
 
·    Jean-François Var, homme d’église et franc-maçon rectifié apporte des éclairages originaux.









































mardi 11 février 2014

Les dogmes dans le Régime écossais rectifié : Appendice à : Doctrine et dogme dans l'Eglise et en franc-maçonnerie

Appendice à mon billet du 1er janvier dernier sur "Doctrine et dogme"

L'école de pensée à laquelle je fais référence dans ce billet affirme avec une véhémence fiévreuse que les dogmes n'ont pas leur place dans la maçonnerie en général mais même et surtout dans la maçonnerie rectifiée, qu'ils polluent sa pureté ésotérique transcendante par des opinions humaines aléatoires, qu'ils attestent la mainmise sur l’initiation du despotisme clérical...


Mais voilà : qu'en pensaient les créateurs du Régime rectifié ? qu'ont décidé ses instances rectrices ? 

La dernière en date de ces instances fut le convent de Wilhelmsbad. Le compendium de ses décisions est le document intitulé "
Recès du convent général tenu à Wilhelmsbad en juillet et août 1782", " fait à Wilhelmsbad le 1er septembre 1782, signé par le Président et tous les députés présents au convent".  C'est un relevé de décisions qui fait toujours autorité, puisque rien n'est venu l'abroger.Qu'y lit-on ?

"Nous avons dressé un acte souscrit par nous tous et au nom de nos commettants, par lequel nous consacrons cette détermination sage (c'est-à-dire la renonciation  à la filiation templière) et protestons au nom de tout l'Ordre des Francs-maçons réunis et rectifiés devant Dieu et devant nos frères, que l'unique but de notre association est de rendre chacun de ses membres meilleur et plus utile à l'humanité par l'amour et l'étude de la vérité, l'attachement le plus sincère aux dogmes, devoirs et pratiques de notre sainte religion chrétienne, par une bienfaisance active, éclairée et universelle dans le sens le plus étendu et par notre soumission aux lois de nos patries respectives."

Recès, section II (in Les Cahiers verts, numéro hors série : Les convents du Régime Ecossais Rectifié, avril 2005).

(Les caractères gras sont de mon fait).

Eh bien ! la messe est dite ! 

Ceux qui excluent "l'attachement sincère aux dogmes...de notre sainte religion chrétienne" s'excluent eux-mêmes de "l'ordre des Francs-maçons réunis et rectifiés".  C.Q.F.D.





   

lundi 10 février 2014

Anniversaires royaux du 10 février

10 février 1638 : vœu de Louis XIII consacrant la France à la Très Sainte Vierge Marie.


Vœu de Louis XIII

Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté que d'accidents qui nous menaçaient. Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend. Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligé, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de " nous consacrer à la grandeur de Dieu " par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu'à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d'autant qu'il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse longuement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.


Louis.

dimanche 9 février 2014

Des reliques et de la sainteté du corps

Les saintes reliques
(Père Edward Pehanich)

le tombeau de saint Jean de San Francisco

les reliques de saint Jean de San Francisco


Si vous entrez dans la cathédrale orthodoxe située sur Geary Boulevard à San Francisco, vous remarquerez des gens qui allument des cierges devant un petit reliquaire en forme de pavillon sur le côté droit de l'église. En regardant de près, vous verrez des gens se pencher pour embrasser le verre recouvrant le cercueil de l'archevêque de la cathédrale qui est mort en 1966. Ils vénèrent les saintes reliques de saint Jean le Thaumaturge, archevêque de San Francisco. Pourquoi cette vénération d'un corps mort? Est-ce une pratique superstitieuse ou païenne qui s'est glissée dans l'Église chrétienne?

Témoignage biblique

L'honneur et la vénération des restes des saints hommes et femmes peuvent être trouvés dans la Bible, et dans la pratique des premiers chrétiens. L'exemple le plus spectaculaire est enregistré dans l'Ancien Testament et raconte l'histoire d'un miracle accompli par le contact avec les os du Saint Prophète Elisée :

Élisée mourut, et on l'enterra. L'année suivante, des troupes de Moabites pénétrèrent dans le pays. Et comme on enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et l'on jeta l'homme dans le sépulcre d'Élisée. L'homme alla toucher les os d'Élisée, et il reprit vie et se leva sur ses pieds. (2 Rois:13:21 )

Le livre de la Sagesse de Sirach de l'Ancien Testament rappelle ce miracle accompli par les os d'Elisée :

Elisée fut couvert par le tourbillon,
Et Élisée fut rempli de son esprit (Elie).
Et dans ses jours, il ne tremblait devant aucun gouvernant, et personne ne l'opprimait.
Aucune parole ne pouvait le vaincre,
Et après la mort, son corps prophétisa, comme dans sa vie, il faisait des miracles,
Ainsi, même dans la mort ses œuvres étaient incroyables. (Sagesse de Sirach 48:12-14)

Dans le Nouveau Testament, les premiers chrétiens ont trouvé qu'il y avait un pouvoir miraculeux dans des mouchoirs qui avaient été en contact avec les apôtres, et même simplement l'ombre de l'apôtre Pierre était suffisante pour effectuer une guérison:

Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. (Actes 19:12)

Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s'augmentait de plus en plus; en sorte qu'on apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux. La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris. (Actes 5:15)



Les premiers chrétiens

Comme lors de ces expériences avec les saints apôtres, les premiers chrétiens accordaient un honneur spécial aux corps des saints martyrs, ces hommes et ces femmes qui donnèrent leur vie pour le Seigneur. L'un des premiers documents chrétiens, datant d'environ l'an du Seigneur 155, est intitulé Le Martyre de Polycarpe. Ce document primitif raconte l'histoire du martyre de l'évêque âgé saint Polycarpe. Il nous donne un aperçu de la façon dont l'Église primitive a honoré les reliques de ses martyrs:

Et ainsi, après, nous avons pris ses os, plus précieux que des pierres précieuses et plusfines que l'or, et les avons mis dans un endroit approprié. Là, dans la mesure où nous nous le pourrons, le Seigneur nous permettra de nous réunir dans l'allégresse et la joie et de célébrer l'anniversaire de son martyre, à la fois dans la mémoire de ceux qui ont combattu ce combat, et pour la formation et la préparation de ceux qui vont combattre. (Martyre de Polycarpe, chapitre 18)


Beaucoup de Pères de l'Église ont écrit sur cette vénération des reliques des martyrs, dont saint Jean Chrysostome, saint Grégoire de Nysse, saint Jérôme et saint Grégoire de Nazianze. Saint Grégoire de Nysse, au 4ème siècle, dans son Sermon sur le saint martyr Théodore dit:

[…] s'approcher de la tombe (du martyr), nous croyons que c'est à la fois une bénédiction et une sanctification. Si quelqu'un prend de la poussière du lieu de repos de martyr, c'est un présent et un trésor méritoires. Si une personne a, à la fois la chance et la permission de toucher les reliques, cette expérience est un prix de grande valeur et semble comme un rêve à la fois à ceux qui ont été guéris et dont le vœu a été accompli […] On implore le martyr qui intercède pour nous, et c'est un préposé de Dieu pour communiquer ces faveurs et ces bénédictions que les gens recherchent.

Théologie du corps

La vénération des reliques des saints est clairement une pratique chrétienne attestée, tant par le témoignage de la Bible que par les pratiques de l'Eglise primitive. Nous honorons les reliques des saints parce que notre foi a toujours cru et enseigné que le salut ne concerne pas seulement de notre âme, mais que notre corps participe à ce salut.

Notre corps et notre âme sont baptisés, notre corps et notre âme reçoivent l'onction dans la Chrismation, notre corps et notre âme reçoivent le Seigneur dans la Sainte Eucharistie.

Tandis qu'à la mort notre corps et l'âme sont séparés, au Jour Dernier nos corps se lèveront de terre et rejoindront nos âmes pour recevoir le salut ou la damnation. Notre Seigneur Jésus est monté au ciel avec un corps humain, par conséquent, nos corps sont sanctifiés et saints.

La grâce de l'Esprit Saint qui a rempli ces saints alors qu'ils étaient en vie, continue à être présente dans leur corps qui ont été et sont les temples du Saint Esprit. Comme saint Paul l'explique dans la Bible :

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? (1 Corinthiens 6:19)

Le philosophe grec Platon ne croyait pas que le corps soit un temple, mais plutôt une prison ou une cage pour l'âme. Beaucoup d'Américains, alors qu'ils professent croire en la Bible, agissent comme si la philosophie de Platon était vraie.

Il est de plus en plus courant pour les familles de renoncer à des services funéraires pour leurs proches et d'opter plutôt pour la crémation directe suivie par un "service commémoratif" ou une "célébration de la vie" pour le défunt.

Le corps est sans importance et n'est même plus nécessaire pour les funérailles!

Il est assez fréquent d'entendre, lors des funérailles, des déclarations telles que : Ce n'est pas l'oncle Charlie dans ce cercueil, c'est seulement sa coquille. Les chrétiens orthodoxes honorent et respectent le corps humain à la fois avant et après la mort.

Ce corps d'une mère qui a élevé des enfants ou le corps d'un mari qui a travaillé pour subvenir aux besoins d'une femme et d'enfants demeure saint et honoré.

Cet organisme qui a reçu le baptême et a été nourri par l'Eucharistie demeure saint et c'est un temple sacré, même après la mort et il est traité avec honneur et respect, amené dans église et béni avec de l'eau bénite et de l'encens.

Reliques séculières

Alors que de nombreux Américains, en particulier les protestants, abhorrent la vénération des reliques des saints, notre culture américaine embrasse facilement la vénération des reliques des saints laïques. Les musées à Washington DC montrent des reliques associées à l'assassinat d'Abraham Lincoln: les gants teintés de sang qu'il portait le soir de son assassinat, des morceaux de son crâne prélevés lors de l'autopsie, la balle de plomb qui l'a tué.

Sur votre ordinateur, Ebay vous vend des reliques sacrées: récemment étaient à vendre des mèches de cheveux d'Elvis, et même une couronne de porcelaine d'une de ses dents!

J'ai vu des brochures dans les salons funéraires offrant à la vente des colliers avec de petits flacons en cristal dans lequel vous pouviez placer certains des restes incinérés d'un être cher.

Comme des miracles ont été accomplis par les reliques du saint prophète Elisée, les miracles ont lieu aujourd'hui dans les sanctuaires contenant les reliques des saints.

Parmi les endroits les plus populaires et bien connus comme lieux de guérisons miraculeuses, sont, sur l'île grecque d'Egine, les reliques de saint Nectaire, à Bari en Italie les reliques de saint Nicolas, et en Amérique, et à San Francisco les reliques de saint Jean le Thaumaturge.

Extrait de http://orthodoxologie.blogspot.fr/
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

American Carpatho-Russian Orthodox Diocese of the USA

samedi 8 février 2014

Anniversaires royaux du 8 février

8 février 1492 : sacre d'Anne de Bretagne, reine de France (1491-1498 et 1498-1514).


mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne


8 février 1587 : mise à mort de Marie Stuart, reine de France (1559-1560) et reine d'Ecosse ( 1542-1567), sur ordre de sa cousine la reine Elisabeth d'Angleterre, après 19 ans de détention.

Exécution de Marie Stuart (par Abel de Pujol)

jeudi 6 février 2014

Anniversaire royal du 7 février

7 février 1984 : décès accidentel de François de Bourbon (né en 1972), duc de Bretagne, fils du duc de Cadix (Alphonse II) et de la duchesse, frère aîné de Louis-Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou, Louis XX.


Le duc d'Anjou (Louis XX) et son frère aîné le duc de Bretagne (François)

mercredi 5 février 2014

Anniversaires royaux du 5 février

5 février 1286 : couronnement du roi Philippe le Bel (1268-1314), fils de Philippe III le Hardi et d'Isabelle d'Aragon,  roi de France de 1285 à 1314.


mardi 4 février 2014

Les chrétiens devant l'islamisme



La malédiction islamiste au Moyen-Orient, 
par Hélios d'Alexandrie

A lire et à méditer cette analyse percutante par quelqu'un qui connaît les choses de l'intérieur...
On m'objectera sans doute (on l'a déjà fait) que le Christ nous a commandé de ne pas haïr nos ennemis. Mais il ne nous a pas interdit de les identifier - ce que lui-même a fait à maintes reprises durant sa vie publique.
La cécité volontaire n'est certes pas une vertu chrétienne, ni même une vert tout court !

Nombreuses sont les personnes qui s'interrogent sur le sens des événements qui ont cours dans le monde islamique en général et dans les pays arabes en particulier: la guerre civile en Syrie, les changements politiques en Égypte, le retour en force des jihadistes sunnites en Irak, l'autonomie politique acquise par les kurdes, la crise politique en Turquie, la désintégration de la Libye, l'impasse politique et l'avenir plus qu'incertain en Tunisie, les conflits internes au Yémen, le réalignement de la politique américaine au Moyen-Orient à la lueur du conflit multiséculaire entre sunnites et chiites, l'accès de l'Iran au statut de puissance nucléaire... De toute évidence les affaires vont mal en terre d'islam, mais ce qui est encore plus frappant c'est qu'elles ne cessent de s'aggraver avec le passage du temps.

Avec le retroscope il nous est possible d'affirmer que la situation actuelle était prévisible mais qu'elle n'a pas été prévue. Les nuages ont commencé à s'accumuler dès la première crise pétrolière en 1973, en même temps que la guerre du Yom Kippur, déclenchée par l'Égypte et la Syrie contre Israël le 6 octobre de la même année. L'embargo pétrolier mis en place à cette occasion à l'encontre de l'Occident, a eu pour effet de tripler du jour au lendemain les prix du pétrole, entraînant un transfert massif de richesses, et par le fait même de leviers politiques, en faveur des pays arabes producteurs de pétrole.

À bien y penser, la Malédiction qui sévit sur le Moyen-Orient, repose sur deux piliers: l'islamisme et l'argent du pétrole.

Les monarchies pétrolières et à leur tête l'Arabie Saoudite avaient le choix entre le développement humain des peuples arabo-musulmans et l'islamisation, elles ont sans hésiter choisi la deuxième option, motivées par la peur de l'occidentalisation, et par le désir de faire triompher l'islam. Stratégie défensive par excellence, dont le but était de faire échec aux idées de liberté, de progrès et de démocratie, jugées dangereuses pour les régimes monarchiques en place. Des sommes colossales ont été consacrées pour atteindre ces objectifs, la propagande et l'endoctrinement islamiques ont atteint toutes les couches de la société, à travers l'enseignement scolaire, les médias, les mosquées et les centres culturels islamiques. Le "succès" a dépassé les attentes des plus optimistes. Deux résultats majeurs ont été atteints, voire dépassés: le premier, sur le chapitre de la haine de tout ce qui n'est pas musulman, le second sur celui de l'enfermement et du rejet de l'occident. Il a fallu à peu près vingt ans d'efforts soutenus pour atteindre une masse critique d'individus dûment islamisés, suite à quoi l'islamisation s'est poursuivie naturellement par le fait du mimétisme et de la pression sociale environnante.

L'absence de développement humain a eu paradoxalement l'effet d'ancrer davantage l'islamisation et de la consolider. Du moment que l'objet de la haine est bien identifié, il est aisé de le charger de tous les maux: sous-développement, pauvreté, maladie, chômage, échecs, défaites, oppression et humiliations de toutes sortes. Seule échappatoire possible: l'islam... Davantage d'islam et rien que l'islam... L'islam est la solution à tous les maux... Si ça va mal, c'est parce que les musulmans ne sont plus musulmans ou pas assez, ils se sont détournés d'Allah, du coran et de la charia. Pour s'en sortir, pour vaincre leurs ennemis, pour dominer l'humanité comme ils l'ont déjà fait il y a quatorze siècles, ils doivent retourner à l'islam des origines dans toute sa pureté et sa rigueur, c'est de cette façon qu'ils connaitront le succès et qu'ils obtiendront justice sur cette terre et dans l'au-delà. Du coup est désigné comme ennemi, tout ce qui n'est pas musulman ou tout ce qui détourne le musulman du vrai islam, tout ce qui entrave l'enfermement.

La stagnation et l'immobilisme ont pour longtemps accompagné l'enfermement et la haine. À l'intérieur des sociétés islamiques, l'augmentation lente mais continue de la tension est demeurée imperceptible, elle a été longtemps contenue par les régimes oppressifs en place. Ces mêmes régimes s'étaient d'ailleurs accommodés de l'islamisation qu'ils ont encouragée et instrumentalisée, récoltant au passage de généreux subsides que les monarchies pétrolières leur versaient régulièrement. Alliés indéfectibles de l'occident ils se sont quand même permis de le charger de la responsabilité de leur échec en maniant avec virtuosité le double discours.

Mais l'occident n'était pas en reste, faisant fi de l'histoire et de la réalité, il favorisa volontairement l'islamisation par tous les moyens, en commençant par ceux qui exigent le moins d'effort: se fermer les yeux, se boucher les oreilles et faire mea culpa. Mais il ne s'est pas contenté de ne rien voir et de ne rien entendre, il a réduit au silence tous ceux qui voyaient venir le danger et qui osaient sonner l'alarme. Pour plaire aux monarchies du pétrole et récolter de juteux contrats, il a déroulé le tapis rouge à l'islam et à l'islamisation. Du coup le virus qui se répandait en terre d'islam ne s'est pas fait prier pour débarquer et élire domicile en occident. Profitant de l'État de droit et des libertés, il a réussi à se répandre rapidement, au point que les islamistes les plus virulents, menacés d'arrestation dans leurs pays d'origine, ont préféré collectivement s'installer, ou pour être plus précis conquérir "pacifiquement" l'objet de leur haine.

Ceux qui ont nourri le monstre et qui lui ont permis de faire des petits, ont cru longtemps pouvoir le maintenir sagement enfermé dans sa cage. Il ne leur est pas venu à l'esprit qu'un jour il échappera à leur contrôle, semant la destruction et répandant le sang partout où il se trouvera. Jusqu'à présent potentats arabes et dirigeants occidentaux croient pouvoir utiliser ou manipuler le monstre à leur profit, on voit ce que cela donne comme résultats en Syrie, en Irak, en Égypte, en Libye, en Somalie et au Mali.

Les peuples musulmans ont ingurgité des doses toxiques d'islam. L'argent que versent les occidentaux en échange du pétrole, a servi à ancrer les peuples musulmans dans la haine et l'obscurantisme. Ils étaient sous-développés et faibles il y a quarante ans, ils le sont davantage aujourd'hui mais avec considérablement plus de ressentiment et de violence. Ils avaient un peu d'espoir de pouvoir s'en sortir il y a quarante ans, mais aujourd'hui ils ne savent même pas s'ils réussiront à survivre. Ils ont tout perdu y compris la possibilité de rebrousser chemin, la coupe de l'islam ils devront la boire jusqu'à la lie, jusqu'à ce que l'islam s'autodétruise.

Rien ne permet d'entrevoir aujourd'hui la fin de la guerre civile en Syrie. Au contraire, son expansion en direction de l'Irak et du Liban est bien engagée, elle prend de plus en plus la forme d'une guerre de religion entre d'un bord l'Iran chiite et de l'autre l'Arabie saoudite et les principautés du Golfe sunnites. Une guerre par procuration où des populations entières sont forcées de fuir et où les morts se comptent par centaines de milliers. L'islam est retourné à ses vieux démons, sunnites et chiites rejouent la Grande Fitna d'il y a 1400 ans. La guerre Iran-Irak qui s'est terminée il y a 25 ans, n'était à bien y penser qu'un prélude à la guerre actuelle. Les combattants sont recrutés dans le monde entier, mais la guerre finira par impliquer les commanditaires eux mêmes, soit les arabes et les perses; le choc entre les deux principaux foyers de la haine islamique, l'Iran et l'Arabie, semble inévitable.

L'Arabie est minée de l'intérieur, la décomposition est cachée sous le vernis de la richesse pétrolière. Chômage et inégalités sociales criantes, aliénation et même persécution de la minorité chiite, tensions extrêmes entre une majorité islamiste et une minorité qui rejette l'islam, non sans violence. Avec le décès prochain du monarque actuel une crise de succession est à prévoir, elle rendra plus visibles les tensions et les lignes de fracture dans la société.

Mais l'Iran ne s'en porte pas mieux, on y rencontre les mêmes lignes de fracture. Comme en Arabie, le calme apparent est dû à la répression qui prend bien souvent la forme d'exécutions publiques. Les opposants cependant ne désarment pas, comme en Arabie les apostats de l'islam sont de plus en plus nombreux et ils ne rêvent qu'à une seule chose, se débarrasser des mollahs et de leurs sbires.

L'Égypte pourra-t-elle échapper au conflit? Cela semble de moins en moins probable, d'ores et déjà les troupes égyptiennes combattent les jihadistes dans le Sinaï et à moindre degré dans le désert non loin des frontières avec la Libye. Mais l'Égypte est à la fois dépendante et en quelque sorte garante de l'Arabie. L'économie de l'Égypte est en lambeaux, le peuple égyptien survit grâce aux dons octroyés par l'Arabie et les émirats du Golfe, l'Égypte est sunnite et observe avec angoisse les progrès de l'Iran chiite tant en Irak qu'en Syrie, elle ne restera pas neutre en cas de conflit ouvert entre l'Iran et les monarchies du pétrole, l'armée égyptienne ne pourra faire autrement que prêter main-forte aux forces armées saoudiennes et émiraties.

L'Égypte n'en a pas fini avec les Frères musulmans et de leur côté les salafistes semblent attendre leur heure. Les attentats commandités par les islamistes se poursuivent entretenant ainsi le climat d'insécurité. Mais le peuple égyptien, en mettant les Frères musulmans à la porte, ou plus précisément dans les prisons, ne s'est pas pour autant débarrassé du démon islamique, il s'est simplement affranchi de ses créatures terrestres. Le démon islamique n'abandonne pas facilement sa proie et nul ne sait comment l'exorciser. L'avenir est des plus incertain, les islamistes de l'intérieur n'ont pas dit leur dernier mot, et les impacts d'une guerre ouverte entre l'Iran et l'Arabie sont à craindre, les Égyptiens n'ont pas fini de souffrir.

L’administration américaine a changé d’avis au sujet de la Syrie et de l’Iran. Sa priorité à présent est de faire échec aux jihadistes sunnites qui se battent en Syrie et en Irak et que l’Arabie Saoudite et le Qatar financent généreusement. Le danger qu’ils représentent semble actuellement plus grand que celui d’une éventuelle arme nucléaire iranienne. Il s’agit d’un renversement d’alliance dicté par les nouvelles réalités sur le terrain, et dont l’Arabie Saoudite et le Qatar font les frais. La nouvelle politique américaine constitue un encouragement à l’Iran dont l’intrusion en Irak, en Syrie et au Liban ne fera qu’augmenter.

À mesure que les conflits se développent et se ramifient, les peuples musulmans se divisent et se morcèlent. Les appartenances nationales de naguère cèdent la place aux multiples appartenances d'ordre confessionnel, ethnique et tribal. Les kurdes ont déjà entrepris de créer leur propre état aux dépens de l'Irak et de la Syrie, les alaouites syriens possèdent déjà leur territoire, les libanais sont divisés plus que jamais, les tribus irakiennes sunnites n'accepteront jamais l'hégémonie des chiites. Pris entre plusieurs feux les chrétiens fuient par milliers.

L'effondrement du monde islamique se poursuit sous nos yeux. En accéléré comme en Syrie, en Irak et en Libye, ou au ralenti comme en Égypte et en Tunisie. Il y a quarante ans les musulmans, forts de leur richesse nouvelle, ont tout misé sur l'islam, les occidentaux par lâcheté, cupidité et bêtise leur ont facilité la tâche. Les musulmans auraient pu miser sur le développement humain, sur les lumières et sur le progrès, les trillions de dollars auraient servi à tirer les peuples islamiques de l'ignorance et du sous-développement, mais il aurait fallu pour cela que les musulmans, tant chiites que sunnites reconnaissent, et la vacuité et les dangers de l'islamisation. Il est à présent trop tard, les toxines de l'islam ont sérieusement détraqué l'esprit des musulmans, le mal est sans remède et nul n'est en mesure d'interrompre son cours.

Peut-on entrevoir une lueur d'espoir? Pas tant que l'argent du pétrole coulera à flot et que l'occident y trouvera son profit immédiat. L'islamisme se nourrit d'argent et ne semble pas devoir en manquer. À bien y penser, la Malédiction qui sévit sur le Moyen-Orient, repose sur deux piliers: l'islamisme et l'argent du pétrole.

Ci-dessous : la carte du califat