dimanche 3 mai 2020

Prolégomène I à une histoire de l'Orthodoxie d'Occident



Saint Jean de Saint-Denis et l’Orthodoxie d’Occident


Le réveil de l’Orthodoxie d’Occident[1] : telle fut la mission d’Eugraph Kovalevsky, évêque Jean de Saint-Denis. Divinement inspiré, il comprit que l’Orthodoxie n’avait pas besoin d’être rapportée, importée et réimplantée en Occident, car elle n’était pas morte : elle demeurait latente, endormie, et il suffisait de la réveiller et de la ranimer, ce à quoi il se consacra avec flamme, détermination et compétence. Il écrira plus tard : « Ce sera la lutte de toute ma vie : prouver que l’Orthodoxie occidentale existe et que l’Occident en son instinct est orthodoxe. »

Qui était donc cet homme de Dieu, qui fut à la fois un génie et un saint ? Evgraph Evgraphovitch Kovalesky – nom francisé en Eugraph Kovalevsky - était issu d’une famille d’ancienne noblesse de l’Ukraine, région qui faisait depuis toujours partie intégrante de l’empire russe dont elle constituait le cœur historique – car l’Ukraine est à la Russie ce que l’Ile-de-France est à la France. Cette famille avait donné beaucoup de serviteurs à la Russie : des militaires, mais peu, surtout des juristes, des diplomates, des enseignants…C’est ainsi par exemple qu’un oncle d’Eugraph, le professeur Maxime Kovalevsky, était un sociologue mondialement connu qui partageait son temps entre la France et la Russie. Quant à son père, dénommé lui aussi Eugraph, député à la Douma (Chambre des députés) pendant la période libérale de l’Empire, il obtint, comme rapporteur du budget de l’Instruction publique, un plan de construction de 200 000 écoles primaires. Il mit ensuite ses compétences au service du Concile de Moscou réuni en 1917 – le premier depuis le règne de Pierre le Grand – qui restaura l’Eglise de Russie dans ses fondements traditionnels…. avant d’être tragiquement interrompu par la révolution bolchevique. Sa mère, quant à elle, était professeur d’histoire. Bref c’était un milieu hautement cultivé où, en sus du russe, on parlait couramment trois langues : le français, l’allemand et l’anglais.

Ils étaient trois frères : l’aîné Pierre (1901-1978), le puîné Maxime (1903-1988 ) et le cadet Eugraph (1905-1970). Très unis et pourtant très différents : pour les caractériser d’une façon imagée, on disait que Pierre était toujours à l’heure, Maxime toujours en retard et Eugraph toujours en avance.

Pierre Kovalevsky fut un historien (et professeur d’histoire) de grand talent ; il a, entre autres, publié une remarquable Histoire de la Russie et de l’URSS ainsi qu’une Histoire de l’émigration russe. C’était aussi un théologien de grand talent : citons, entre autres publications, son Saint Serge et la spiritualité russe (dans la collection « Maîtres spirituels »), petit ouvrage hautement recommandable, ou encore l’Exposé de la foi orthodoxe. Ce qui caractérise les travaux de Pierre Kovalevsky, c’est la précision, la rigueur, le tour classique du style. Il n’adhéra pas à l’Eglise fondée par ses frères, restant fidèle à celle de Moscou, mais il soutint leur œuvre de toutes ses forces.

Maxime Kovalevsky était un génie. En mathématiques, en musique et musicologie, en science liturgique. De profession, il était actuaire d’une grande compagnie d’assurances : du temps où l’ordinateur n’existait pas, un actuaire effectuait les calculs de probabilités sur lesquels repose le métier de l’assurance, et ces calculs mathématiques sont les plus complexes qui soient. Sa science de la composition musicale, qu’il avait travaillée auprès de la célèbre Nadia Boulanger, et de la musicologie, de même que l’histoire de la liturgie et la liturgie comparée, qu’il enseigna, il les mit presque exclusivement au service de l’Eglise orthodoxe de France (plus tard Eglise catholique orthodoxe de France) dont il composa toute la musique liturgique. Au fil de ses recherches, il avait découvert qu’à la base du chant grégorien comme à la base du chant byzantin, il existe des « cellules musicales » qui leur sont communes. C’est en partant d’elles qu’il réalisa ses compositions en fonction du génie propre de la langue dans laquelle elles doivent être chantées, le génie du français n’étant pas celui de l’allemand, qui n’est pas celui de l’anglais, etc. Ses enseignements en la matière se trouvent dans deux ouvrages majeurs : Retrouver la source oubliée[2] et L’homme qui chantait Dieu[3]. Selon Nicolas Lossky, « il  a été le plus grand compositeur de musique liturgique du XXe siècle ». C’était aussi un très fin théologien. Sur tous ces sujets, il s’exprimait lui aussi avec grande précision et un sens pédagogique hors du commun. Sa parole était lente parce qu’il cherchait – et trouvait toujours – la formule exacte et sans ambiguïté. Son mot préféré était : la justesse.

Eugraph Kovalevsky enfin. C’était un être de feu, un peu comme Isaïe ; car il avait, entre autres dons, celui de prophétie. Disons aussi qu’il avait commerce ordinairement avec les anges et avec les saints. Ce qui ne l’empêchait pas d’être très réaliste et très concret : c’est très russe, cela, d’être relié à la fois à Dieu-Père et à la Terre-Mère. Simultanément, il s’était totalement intégré à sa patrie d’adoption, la France.
Je parlais de génie : le sien était multiforme. Il avait en commun avec Maxime le génie des mathématiques – et tous deux s’amusaient à se lancer des défis. Le génie des langues. Le génie de la philosophie. Pour ce qui nous concerne, le génie de la liturgie, le génie de l’icône, le génie de la théologie. Ce qui, en résumé, le caractérisait le mieux, c’était l’amour ardent de la Tradition : la Tradition vivante et vivifiante, non la tradition sclérosée et sclérosante. La Tradition dont, enseignait-il, l’ennemi mortel est l’habitude, le conformisme, la routine. Il faut savoir, en pleine conscience et pour le bon motif, transgresser les règles. Et savoir que la miséricorde surpasse nécessairement la justice. Nul mieux que le père Lev Gillet (celui qui signait « Un moine de l’Eglise d’Orient ») n’a mieux décrit Eugraph Kovalevsky. Parlant de son art d’iconographe il écrit : « Un mouvement violent, un impétueux élan vital emportait les personnages. Et ici l’art d’Eugraph rejoignait la voie spirituelle de l’artiste lui-même. Car sa spiritualité était un envol. Il avait, dans ses meilleurs moments, une sorte de légèreté divine, quelque chose de lumineux et d’aérien. La grâce abolissait la pesanteur ».

Adolescent, Eugraph avait été tenté par la vie monastique, et il avait fait un stage, si l’on peut dire, de quelques mois dans un monastère. A la fin, l’archimandrite l’interroge : « Que préfères-tu ? Servir Dieu et être servi par les hommes ? ou bien servir les hommes et être servi par Dieu ? » - « Servir les hommes et être servi par Dieu », répond Eugraph. « Alors, tu n’es pas fait pour nous », conclut l’archimandrite, « retourne dans le monde ». Eh bien, on peut dire que ç’a été la règle de vie d’Eugraph Kovalevsky : embaucher Dieu pour le mettre au service des hommes !

J’ai dit que d’emblée Eugraph avait « senti » l’âme orthodoxe de la sainte France – évangélisée, aimait-il à répéter, mille ans avant la sainte Russie. Et cette âme, où va-t-il la chercher ? auprès des saints locaux. Il multiplie les visites aux saints locaux, c’est-à-dire les pèlerinages. « Sans les saints locaux, sans les lieux saints, » écrit-il, « je ne pouvais respirer. Ils m’étaient aussi nécessaires que l’air et le soleil. »

La plus déterminante de ces rencontres est celle sainte Radegonde. On sait que le tombeau de sainte Radegonde, dans l’église qui lui est dédiée à Poitiers, est surélevé et supporté par trois piliers entre lesquels on passe courbé. Ce que fait Eugraph. Et alors il a une extase. Une vision au cours de laquelle la sainte lui dévoile la mission qu’il doit remplir, avec tous ses détails, y compris les terribles obstacles qui lui seront opposés et les attaques venimeusement « fraternelles » dont il sera la victime … Il sort et, attablé dans un café en face de la basilique, il couche sur le papier la révélation qui lui a été faite. Il remplit des pages et des pages…Elles ont longtemps été perdues ; il semblerait qu’elles aient été retrouvées il y a peu.

Je n’écris pas la vie d’Eugraph Kovalevsky, il y faudrait des heures (et Yvonne Winnaert
[4] l’a fait infiniment mieux :  La Divine Contradiction, en 2 volumes). Ce qui suit sera donc en style télégraphique :
1925 : constitution par Eugraph Kovalevsky et cinq autres jeunes russes de la « Confrérie Saint-Photius » dans le but de « travailler à l’indépendance et à l’universalité de l’Orthodoxie ». Elle est partagée en plusieurs « provinces » dont une, la « Province Saint-Irénée », présidée par lui-même, est consacrée à l’Occident.
1936 : première rencontre d’Eugraph Kovalevsky avec Mgr Winnaert[5].
Sur la documentation fournie par la Confrérie Saint-Photius,
16 juin 1936 : oukase (décret) du métropolite (et futur patriarche) Serge de Moscou instituant l’EGLISE ORTHODOXE OCCIDENTALE.
Décembre 1936 : Mgr Winnaert est reçu dans la communion de l’Eglise orthodoxie.
7 février 1937 (fête de la Sainte Rencontre reportée) : Mgr Winnaert reçoit sa communauté dans la communion de l’Eglise orthodoxe.
3 mars 1937 : Mgr Winnaert naît au ciel.
7 mars 1937 : Eugraph Kovalevsky, ordonné prêtre la veille (à la demande de Mgr Winnaert) célèbre sa première liturgie, celle des funérailles de Mgr Winnaert, dont il prend la suite.
mai 1940- octobre 1943 : captivité du père Eugraph.
L’Eglise est réduite à … trois femmes. Tout est à reconstruire !
15 novembre 1944 : inauguration de « l’Institut français de théologie Saint Denys l’Aréopagite ».
3 février 1945 : publication au Journal Officiel de la déclaration de « l’Association cultuelle de la paroisse Saint-Irénée de l’Eglise catholique orthodoxe occidentale de France ».
1er mai 1945 : première célébration de la liturgie (restaurée) « selon l’ancien rite des Gaules ».
1948 : déclaration de l’« Union des Associations cultuelles orthodoxes françaises. »
23 novembre 1957 : première rencontre du père Eugraph Kovalevsky avec l’archevêque Jean de Bruxelles et d’Europe occidentale pour l’Eglise russe hors frontières (ROCOR), futur saint Jean de San Francisco.
11 novembre 1959 : sur son rapport, l’archevêque est chargé « de l’organisation de la vie ecclésiale de la communauté orthodoxe française en concordance avec le saints canons de la tradition de l’Eglise orthodoxe, avec le maintien par elle du rite occidental ».
8 mai 1960 : l’archevêque Jean concélèbre, en la cathédrale Saint-Irénée, la divine liturgie selon l’ancien rite des Gaules (qu’il avait personnellement étudiée avec minutie).
11 novembre 1964 : le père Eugraph Kovalevsky est sacré dans la cathédrale de San Francisco (dont l’archevêque Jean avait été nommé archevêque en mai). Il reçoit deux noms d’évêque : Jean (en l’honneur de saint Jean de Cronstadt, tout récemment canonisé[6]) et Nectaire (en l’honneur de saint Nectaire d’Egine[7] - dans l’usage, on ne retiendra que le premier des deux. Il est nommé évêque de Saint-Denis (le diocèse catholique romain du même titre n’existait pas encore). En cette occasion, l’archevêque Jean a ces paroles mémorables : « Tu as fait la mission selon les paroles : Allez, enseignez toutes les nations. Le peuple français est dans la joie, mais tu rencontreras des difficultés car la haine est grande […] Aujourd’hui, c’est saint Martin, fête de toute la France. Irénée est ton protecteur par la sûreté de la doctrine. Tu es entouré de saint Jean de Cronstadt, de saint Nectaire d’Egine, mais souviens-toi aussi du métropolite Antoine, ton parent[8], à l’âme universelle, et fait ce qu’il ferait à ta place.
2 novembre 1966 : naissance au ciel de l’archevêque Jean.
30 janvier 1970 : naissance au ciel de l’évêque Jean de Saint-Denis en la fête des Trois Saints Docteurs de l’Eglise, Basile le Grand, Jean Chrysostome et Grégoire de Nazianze [9], un vendredi à 3 heures précises de l’après-midi, en la trente-troisième année de son sacerdoce.
11 juin 1974 : sacre du père Gilles Bertrand-Hardy, ancien vicaire général de Mgr Jean, sous le titre d’évêque Germain de Saint-Denis.
31 janvier 2016 : sacre du père Jean-Louis Guillaud, vicaire épiscopal de Mgr Germain, sous le titre d’évêque Benoît.
2 février 2020 : canonisation de Mgr Winnaert (archimandrite Irénée) et de Mgr Jean sous les titres respectifs de saint Irénée le Nouveau et saint Jean de Saint-Denis. Célébrés le premier le 2 février et le second le 31 janvier.
  
Et maintenant je laisse la parole à saint Jean de Saint-Denis, elle est bien plus éloquente que la mienne.
Archiprêtre JF.V. 

Sous le règne de l'empereur Alexis Comnène (1081-1118), une querelle vint à diviser à Constantinople les hommes instruits dans les choses de la foi et zélés pour la vertu, au sujet des trois saints hiérarques et Pères de l'Eglise : Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome. Les uns disaient préférer saint Basile aux deux autres, parce qu’il a su expliquer les mystères de la nature comme aucun autre et il s'est élevé au rang des anges par ses vertus. Organisateur du monachisme, chef de l'Eglise entière pour lutter contre l'hérésie, pasteur austère et exigeant quant à la pureté des mœurs, il n'y avait en lui rien de bas ni de terrestre. C'est pourquoi il était, disaient-ils, supérieur à saint Chrysostome qui, par nature, était plus facilement porté à pardonner aux pécheurs.
 
D'autres, prenant le parti de l'illustre archevêque de Constantinople, rétorquaient que saint Chrysostome n'avait été en rien moins zélé que saint Basile pour combattre les vices, porter les pécheurs au repentir et élever tout le peuple à la perfection évangélique. Insurpassable par son éloquence, ce pasteur à la « bouche d'or » a arrosé l'Eglise d'un véritable fleuve de discours, dans lesquels il a interprété la parole de Dieu et a montré comment l'appliquer dans la vie courante, avec une maîtrise supérieure aux deux autres saints docteurs.
 
Un troisième groupe soutenait que saint Grégoire le Théologien leur était supérieur, à cause de la majesté, de la pureté et de la profondeur de son langage. Maîtrisant en souverain toute la sagesse et toute l'éloquence helléniques, il avait atteint, disaient-ils, un tel degré dans la contemplation de Dieu que personne comme lui n'a su exprimer si parfaitement le dogme de la Sainte Trinité.
 
Chacun défendant ainsi l'un des Pères contre les deux autres, la querelle gagna bientôt tout le peuple chrétien de la capitale et, loin de favoriser la dévotion pour les Saints, il n'en sortait que troubles, discordes et disputes sans fin entre les trois partis. C'est alors qu'une nuit les trois saints hiérarques apparurent en songe à saint Jean Mauropos, métropolite d'Eucheita, d'abord séparément puis tous les trois ensemble. Et, d'une seule voix, ils lui dirent :
« Comme tu le vois, nous sommes tous les trois auprès de Dieu et aucune discorde ou rivalité ne nous séparent. Chacun d'entre nous, selon les circonstances et selon l'inspiration qu'il avait reçue du Saint-Esprit, a écrit et enseigné ce qui convenait pour le salut des hommes. Il n'y a ni premier, ni second, ni troisième entre nous ; et si tu invoques l'un de nous aussitôt les deux autres sont présents avec lui. Aussi ordonne à ceux qui se disputent de ne pas créer de divisions dans l'Eglise à cause de nous, car lorsque nous étions en vie tous nos efforts ont été consacrés à rétablir l'unité et la concorde dans le monde. Puis réunis en une fête nos trois mémoires et composes-en l’office en y insérant les hymnes dédiées à chacun d'entre nous, selon l'art et la science que Dieu t'a donnés, et transmets-le aux chrétiens en leur ordonnant de le célébrer chaque année. S'ils nous honorent ainsi, comme étant un auprès de Dieu et en Dieu, nous leur promettions d'intercéder dans notre commune prière pour leur salut ».
Sur ces mots, les saints furent enlevés au ciel dans une lumière infinie, en s'adressant l'un à l'autre par leurs noms.
 
Saint Jean rassembla alors sans retard le peuple et lui communiqua cette révélation. Comme il était respecté de tous pour sa vertu et admiré pour la force de son éloquence, les trois partis firent la paix et tout le monde l'exhorta à se mettre sans retard à la composition de l'office de la fête commune ; il choisit de consacrer le trentième jour de janvier à cette célébration.
 
Les trois hiérarques, trinité terrestre, distincts par leurs personnes mais unis par la grâce de Dieu, nous ont enseigné, tant par leurs écrits que par leur vie, à adorer et à glorifier la Sainte Trinité, le Dieu unique en trois Personnes. Ces trois luminaires de l'Eglise ont répandu par toute la terre la lumière de la vraie foi, au mépris des dangers et des persécutions, et ils nous ont laissé, à nous leurs descendants, ce saint héritage par lequel nous pouvons atteindre aussi la béatitude suprême et la vie éternelle en présence de Dieu, avec tous les saints.
 
En clôturant le mois de janvier par la fête commune des trois grands hiérarques, l'Eglise récapitule en quelque sorte la mémoire de tous les saints qui ont témoigné de la foi orthodoxe par leurs écrits et par leur vie. Avec cette fête, c'est tout le ministère d'enseignement, d'illumination de l'intelligence et des cœurs des fidèles par la parole, que nous honorons. La Fête des trois hiérarques est donc en fait la commémoration de tous les Pères de l'Eglise, de tous ces modèles de la perfection évangélique que le Saint-Esprit a suscité d'époque en époque et de lieu en lieu, pour être de nouveaux prophètes et de nouveaux apôtres, les guides des âmes vers le ciel, les consolateurs du peuple et des colonnes de prière incandescentes qui soutiennent l'Eglise et la confirment dans la vérité.
 
Nouveau prophète et nouvel apôtre, tel fut l’évêque Jean de Saint-Denis de sainte mémoire, premier évêque de l’Eglise orthodoxe de France, égal par son génie théologique à ces immenses Pères. La Providence voulut par un signe manifeste l’associer à eux, puisqu’il naquit au ciel le 30 janvier 1970 à trois heures de l’après-midi. Aussi notre Eglise célèbre-t-elle le même jour, non pas trois, mais quatre saints docteurs.




[1] « Orthodoxie d’Occident » : cette formulation est préférable à celle d’« Orthodoxie occidentale », car l’Orthodoxie n’est ni occidentale, ni orientale, ni septentrionale, ni méridionale : elle est une et unique, de même que la foi orthodoxe. Ce sont les confessions qui sont occidentale, orientale, etc. donc aussi les Eglises.
[2] Editions Présence Orthodoxe, 1984.
[3] Editions Osmondes, 1995.
[4] NB : Prononcer OUINARTE
[5] J’ai relaté cela dans un exposé en réunion du clergé.
[6] 1829-1908. Canonisé en 1964 par l’Eglise russe hors-frontières et en 1990 par l’Eglise de Russie.
[7] 1846-1920.  Canonisé par le peuple (culte autorisé en 1961). A noter que, révoqué de sa fonction d’évêque de la Pentapole, il n’a jamais été réhabilité…
[8] Mgr Antoine Khrapovitsky, qui avait failli être élu patriarche de Moscou en 1917. Il avait été consécrateur de l’archevêque Jean.
[9] Patrons de l’église russe où il avait été ordonné prêtre….

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