Le théologien russe présente sa vision
d'une ecclésiologie eucharistique et sa conviction concernant le caractère
charismatique de la vie ecclésiale, les dons de l'Esprit étant donnés non pour
eux-mêmes mais en vue d'un ministère pour constituer le Corps du Christ.
Quatrième de couverture
C'est au cours de la sombre année 1940-1941
que Nicolas Afanassieff commence L'Église du Saint-Esprit, « cet hymne à
la gloire de l'Église qui seule peut unir par l'Amour au milieu d'une humanité
déchirée par la haine ». Ce livre, il l'a porté jusqu'à sa mort en 1966,
sans pour autant parvenir à lui donner sa forme définitive. C'est sa femme,
assistée d'un de ses plus fidèles disciples, qui en acheva la publication.
L'ouvrage est le fruit non seulement d'une longue réflexion, mais aussi d'une
vie de prière, de méditation et de service de l'Église. « On pense
généralement, confiait-il à sa femme, que j'écris grâce à mon esprit logique et
abstrait et grâce à mon érudition. Certes, ce sont là des choses utiles. Mais
je commence à écrire par le sang et les larmes de mon coeur. »
On retrouve dans ce livre tous les thèmes que le grand théologien russe a développés, tant dans son enseignement à l'Institut Saint-Serge que dans ses articles : sa vision d'une « ecclésiologie eucharistique », qu'il avait d'ailleurs esquissée dans une contribution très remarquée à l'ouvrage collectif La Primauté de Pierre dans l'Église orthodoxe (1960) ; son sens de la primauté de l'Amour ; enfin, et surtout, sa conviction touchant le caractère charismatique de la vie ecclésiale. Pour lui, l'Église commence dans l'Esprit. Elle vit par Lui et en Lui. Les dons de l'Esprit ne sont pas accordés pour eux-mêmes mais en vue d'un ministère dans l'Église, pour constituer le Corps du Christ. Il n'est, en effet, pas un principe d'anarchie, mais d'organisation pour l'Église.
La traduction de cette somme ecclésiologique, préfacée par Olivier Rousseau o.p., l'un des pionniers du mouvement oecuménique, répond à l'un des voeux bien souvent formulés par le père Congar : que la voix de l'orthodoxie se fasse davantage entendre dans la recherche théologique contemporaine. Il n'est donc pas surprenant que la large vision charismatique de l'Église qui nous est ici présentée se trouve en profonde résonance avec les mouvements de renouveau spirituel qui se font jour actuellement dans les Églises chrétiennes.
On retrouve dans ce livre tous les thèmes que le grand théologien russe a développés, tant dans son enseignement à l'Institut Saint-Serge que dans ses articles : sa vision d'une « ecclésiologie eucharistique », qu'il avait d'ailleurs esquissée dans une contribution très remarquée à l'ouvrage collectif La Primauté de Pierre dans l'Église orthodoxe (1960) ; son sens de la primauté de l'Amour ; enfin, et surtout, sa conviction touchant le caractère charismatique de la vie ecclésiale. Pour lui, l'Église commence dans l'Esprit. Elle vit par Lui et en Lui. Les dons de l'Esprit ne sont pas accordés pour eux-mêmes mais en vue d'un ministère dans l'Église, pour constituer le Corps du Christ. Il n'est, en effet, pas un principe d'anarchie, mais d'organisation pour l'Église.
La traduction de cette somme ecclésiologique, préfacée par Olivier Rousseau o.p., l'un des pionniers du mouvement oecuménique, répond à l'un des voeux bien souvent formulés par le père Congar : que la voix de l'orthodoxie se fasse davantage entendre dans la recherche théologique contemporaine. Il n'est donc pas surprenant que la large vision charismatique de l'Église qui nous est ici présentée se trouve en profonde résonance avec les mouvements de renouveau spirituel qui se font jour actuellement dans les Églises chrétiennes.
30,40 € à La Procure
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