On connaît la formule souvent répétée et
devenue fameuse de Karl Marx : « La religion est l’opium du
peuple », à laquelle on donne la portée d’une hostilité radicale à la
religion en général et au christianisme en particulier.
Mais qu’on la replace dans son contexte, et
l’on verra que cette portée est tout autre.
Qu’on en juge :
« La misère
religieuse est à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation
contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, le
cœur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit d’une existence sans esprit.
Elle est l’opium du peuple… »
(Karl Marx, Sur la Critique de la Philosophie du Droit
de Hegel, 1841-43).
« Le cœur d’un monde sans cœur »,
quelle formule admirable ! et les autres aussi. Cela signifie que, de même
que l’opium est une drogue qui endort mais qui soulage les maux, de même la
religion apporte au monde opprimé un soulagement. Que ce soulagement soit réel
ou artificiel est une autre question, mais il existe et il est bienfaisant.
m.mélenchon devrait lire plus souvent karl marx(un paradoxe).paix et amour en christ.
RépondreSupprimerExcellente idée ! On va le lui recommander :-)
RépondreSupprimerPaix et amour en X