Pourquoi le sourire de l’Ancien Joseph est-il « de l’éternité » ?
(French, Γαλλικά)
Je livre tel quel ce récit prodigieux, extrait du site du monastère de Vatopédi au Mont Athos http://vatopaidi.wordpress.com/
Honorable
Monsieur Papanicolaou,
Quelques
heures après l’ensevelissement de l’Ancien Joseph vous avez publié sur votre
site internet un article ayant pour titre : « Les funérailles du bienheureux
Ancien Joseph de Vatopaidi – Sourire de l’éternité » décrivant en peu de mots
l’évènement illustré de quelques photographies. La photographie du défunt,
souriant, non seulement des lèvres mais par toute l’expression de son visage, a
fait grande impression dans le monde comme nous pouvons le constater d’après
les articles et commentaires qui sont apparus sur de nombreux sites internet.
Assurément, on rencontre des cas de défunts présentant un visage lumineux, avec
une expression de profonde sérénité ; cependant où peut-on trouver un tel
sourire ? D’une part, tous les Pères spirituels disent que l’heure de la mort
est effrayante pour tout être humain, et d’autre part nous lisons dans les
écrits patristiques que ceux qui sont les plus avancés dans la vie spirituelle,
par humilité, ne se laissaient jamais gagner par une assurance présomptueuse de
leur salut avant d’être passé dans l’autre vie, où il n’y a plus de danger. De
plus, l’Ancien Joseph souffrait du cœur et était très accablé par la maladie.
Pouvait-il donc mourir en souriant ?
La
réponse est : NON, il n’est pas mort en souriant, mais IL A SOURI APRES SA MORT.
Après en avoir discuté avec quelques Pères du Monastère, nous vous transmettons
le récit de l’évènement en question.
Les
deux moines qui se trouvaient avec lui jusqu’à ses derniers instants ont couru
informer l’Higoumène, le “Géronda” Éphrem et les autres Pères et n’ont pas
autrement prêté attention au défunt, lequel gisait assurément la bouche
légèrement entrouverte.
Ils
revinrent donc pour préparer le corps selon le rituel monastique. Le Géronda
Éphrem donna l’ordre de laisser le visage découvert. Les Pères essayèrent de
fermer la bouche du défunt, mais il était trop tard, la bouche demeurait
ouverte. Qui plus est, ils lui nouèrent une bande de tissu autour de la tête pour
maintenir la bouche fermée, mais après qu’ils l’eurent enlevée la bouche
s’ouvrit à nouveau. Il s’était passé à peu près 45 minutes depuis sa mort.
–
Géronda ! Il va paraître disgracieux comme ça avec la bouche, qu’est ce qu’on
fait ?
–
Laissez-le comme il est, ne lui couvrez pas le visage !
Ils
le cousirent donc dans la chape monastique come le veut la tradition. Toute la
procédure pour l’envelopper dans la chape et la coudre (un peu comme une momie)
a duré a peu près encore 45 minutes. Ils découpèrent ensuite le tissu autour du
visage pour le découvrir, conformément à l’ordre reçu, et trouvèrent alors
l’Ancien comme tous le verront désormais, souriant. Peut-être les avait-il
entendu protester et leur fit-il cette petite faveur afin qu’ils ne soient pas
chagrinés ? Ou bien voulait-il nous donner une idée de ce qu’il contemplait et
dans quel état spirituel se trouvait-il après son départ de cette vie ?
Le
sourire de l’Ancien Joseph est le premier évènement surnaturel survenu après
son repos et est devenu une grande consolation pour tous.
Panayiotis
Koutsou
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire