A lire, à relire, à méditer...
L'Église de Jérusalem se composait de Juifs et de prosélytes de diverses nations. Les Églises d'Antioche, d'Alexandrie, d'Ephèse, de Rome et toutes les autres étaient composées de Juifs, mais surtout de Gentils.
L'Église de Jérusalem se composait de Juifs et de prosélytes de diverses nations. Les Églises d'Antioche, d'Alexandrie, d'Ephèse, de Rome et toutes les autres étaient composées de Juifs, mais surtout de Gentils.
Chacune de ces églises formait en elle-même un tout
indissociable et indivisible. Chacune reconnaissait comme ses apôtres les apôtres du Christ, qui
étaient tous Juifs. Chacune d'elle avait un évêque installé par ces apôtres
sans aucune discrimination raciale: cela est évident dans le récit de la
fondation des premières Églises de Dieu…
Le même système d'établissement des églises par localité
prévaut, même après la période apostolique, dans les églises provinciales ou
diocésaines qui ont été constituées sur la base de l'organisation politique
alors en vigueur ou pour d'autres raisons historiques. La congrégation des
fidèles de chacune de ces églises se composait de chrétiens de toute race et
langue…
Paradoxalement, l'Eglise de Grèce, de Russie, de Serbie, de
Moldavie et ainsi de suite, ou pour le dire d'une manière moins correcte de
l'Eglise russe, l'Eglise grecque, etc, signifient des Églises autocéphales ou
semi-indépendantes dans des territoires autonomes ou semi-indépendants, avec
des limites fixes identiques à celles des possessions laïques, hors desquelles
elles n'ont aucune juridiction ecclésiastique. Elles étaient composées non sur
des motifs ethniques, mais en raison d'une situation particulière, et ne se
basaient pas entièrement sur la race ou la langue. L'Eglise orthodoxe n'a
jamais connu d'églises fondées sur la race... Races et langues coexistaient au sein de la même
paroisse, ville ou pays…
Si nous examinons les canons sur lesquels le gouvernement de
l'Eglise est construit, on ne trouve nulle part en eux trace de racisme... De
même, les canons des Églises locales, lors de l'examen de la formation, de
l'union ou de la division des groupements ecclésiastiques, mis en avant pour
des raisons politiques ou des besoins ecclésiastiques, ne sont jamais fondés
sur des bases raciales… Au vu de tout ce qui précède, il est bien évident que
le racisme ne trouve pas de reconnaissance dans le gouvernement et la
législation sacrée de l'Eglise.
D' où ce canon du concile panorthodoxe tenu à Constantinople en 1872 :
D' où ce canon du concile panorthodoxe tenu à Constantinople en 1872 :
"Nous désavouons, censurons et condamnons le racisme,
la discrimination raciale c'est-à-dire, les querelles ethniques, les haines et
les dissensions au sein de l'Eglise du Christ, comme étant contraires à
l'enseignement de l'Evangile et aux saints canons de nos pères bienheureux, qui
"soutienne la sainte Église et l'ensemble du monde chrétien,
l'embellissent et la mènent à la piété divine. "
Concile panorthodoxe de Constantinople 10 août 1872
Concile panorthodoxe de Constantinople 10 août 1872
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
IN COMMUNION
Si seulement les chrétiens se souvenaient de leurs racines et y étaient fidèles ! L'antiracisme d'aujourd'hui est empreint d'autant de haine que le racisme, c'est haine contre haine...
L'antiracisme authentique, c'est l'amour du prochain, c'est-à-dire la charité."Parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira" (Matthieu 24 12).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire