samedi 20 avril 2013

Marx et la religion




Qu’on ait lu Marx ou non, tout le monde connaît l’aphorisme qui lui est prêté : La religion est l’opium du peuple ».

Cette phrase est bien de lui, mais…lisez le contexte :

« La misère religieuse est à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit d’une existence sans esprit. Elle est l’opium du peuple… »
(Karl Marx, Sur la critique de la Philosophie du Droit de Hegel, 1841-13)

« Le cœur d’un monde sans cœur, l’esprit d’une existence sans esprit » : ça change tout, n’est-ce pas ?

Ah ! l’art d’extraire des phrases de leur contexte pour en tordre le sens ! Croyez-moi : la presque totalité des phrases qui traînent ici et là et qu’on va répétant, entrent dans cette catégorie du mensonge involontaire…ou volontaire.


mardi 16 avril 2013

Message navré aux partisans du prétendu mariage pour tous ( = mariage gay)




Messieurs et Mesdames (que je ne saurais oublier), votre comportement présent ne peut que vous aliéner à la longue - ou même à la courte… - ceux qui, hostiles par principe au mariage homosexuel en sont venus à le tolérer, voire à l'admettre, par charité fraternelle (je crains que cette formule ne vous hérisse).

Votre attitude revient à dire à vos adversaires : nous avons gagné, maintenant fermez vos gueules et foutez le camp ! Et vous vous réclamez de la démocratie ! Celle de 1793 ou celle de 1917, oui !

Je suis arrivé à ma présente position[1] au terme d'une longue réflexion, et cette réflexion ne va pas être annulée par mes réactions psychiques. Mais ma sympathie, probablement.

Je considère que vous êtes les mauvais gagnants d'une cause qui n'était pas mauvaise mais n'était pas bonne en tous points.

Cette méthode qui consiste à tout absolutiser, à tout radicaliser est profondément haïssable (et là je n’hésite pas à radicaliser).

Croyez en mon amertume.




[1] Position que j’exposerai prochainement, avec les arguments théologiques qui m’y ont conduit.

mardi 2 avril 2013

La Serbie crucifiée




Blason de la Serbie
Le gouvernement de Serbie rumine ses conditions préalables à la signature de son accord “historique” ce 2 avril 2013 à Bruxelles avec le gouvernement du Kosovo.
Cet accord placerait l’intégralité des communes serbes du Kosovo sous l’autorité du gouvernement de Priština. Même l’idée d’une autonomie de ces communes a été pour le moment rejetée au profit d’une “association des communes serbes” ayant un statut analogue à une ONG, mais toujours sous le contrôle du gouvernement kosovar. Les “structures parallèles” du Nord-Kosovo, maintenues jusqu’à ce jour contre vents et marées par Belgrade, et qui ont protégé les populations de cette zone de l’épuration ethnique dont furent victimes les poches plus au sud, notamment en mars 2004, devront être entièrement démantelées. Aux dernières nouvelles, Belgrade exige des tribunaux et une police autonomes pour les communes serbes.

La défaite à tous les coups
Cette signature est un acte sans retour possible qui constitue une reconnaissance de fait de l’indépendance du Kosovo. Il conduit logiquement et inévitablement à une reconnaissance de droit. Le président de la commission de politique étrangère du Bundestag l’a du reste formellement notifié à la Serbie: il n’y aura pas de progrès des relations avec l’UE ni d’adhésion sans cette reconnaissance. Celle-ci ne sera dès lors qu’une formalité technique qu’il s’agira d’agender de manière adéquate dans l’année ou les deux années à venir. Une fois le Kosovo reconnu par l’Etat même dont il a été détaché, la position des Etats qui, jusqu’au sein de l’UE, refusent opiniâtrement de reconnaître cet Etat-croupion issu d’une sécession violente deviendra intenable.
D’un autre côté, si Belgrade devait opter pour la rupture, la perte du Kosovo paraît tout aussi certaine. En prévision du scénario violent, les Américains ont déjà déployé leur 525e Brigade spécialisée dans le contrôle des émeutes. Comme en 1999 avec le fameux et fumeux “massacre de Račak”, l’OTAN montera en épingle un incident et en tirera prétexte pour occuper les zones du Nord avec une participation symbolique des forces de sécurité du Kosovo “indépendant”. Ce sera vraisemblablement, ces tout prochains jours, une manifestation nationaliste kosovare dans Mitrovica-Sud qui mettra le feu aux poudres, avec un pilonnage médiatique adéquat qui fera porter le chapeau aux Serbes récalcitrants du Nord. En somme, la répétition du guet-apens de Rambouillet de 1999.
Le gouvernement du président Nikolić est donc sommé de choisir entre Charybde et Sylla: soit il dit “oui” le 2 avril, soit il dit “non”. Dans le premier cas (“oui”), il entérine la perte intégrale du Kosovo et le parti au pouvoir (nationaliste) se voit contraint de se parjurer (“Nous ne reconnaîtrons jamais le Kosovo”) en parachevant la vile besogne qu’il reprochait à ses prédécesseurs. On peut s’attendre à des manifestations de masse et à une destabilisation intérieure susceptible d’entraîner, d’ici l’automne, des élections anticipées. Dans le second cas (“non”), il s’expose à une déstabilisation encore plus certaine et plus efficace, tant sur le plan extérieur — isolation diplomatique de la Serbie du côté occidental — que sur le plan intérieur, via les nombreux médias, partis, mouvements et ONG pilotés par l’Occident.

Les enjeux géostratégiques
Sur le plan international, le “oui” est exigé par l’ensemble du bloc occidental. Il constitue une condition sine qua non à la poursuite de la normalisation des rapports entre la Serbie et son environnement, entièrement soumis à l’OTAN. Le “non” est lui, favorisé par la Russie, notamment par la voix de son nouvel ambassadeur Tchepourine. En l’état où se trouvent l’économie et la société serbes, le “non” paraît une option suicidaire, la Russie n’offrant aucune compensation aux pertes (en termes d’investissements et d’intégration politique) qu’entraînerait une rupture du dialogue avec Priština. La Russie, qui s’est retirée militairement et policièrement du Kosovo, n’a pas non plus le moyen matériel de s’opposer à une reprise du Nord-Kosovo par la force.
Les enjeux de l’accord sur le Kosovo sont donc d’une portée considérable pour toute la région et en premier lieu pour le destin de la Serbie. Comme à plusieurs moments au cours de son histoire, la Serbie se trouve sur l’épine dorsale d’un “conflit de civilisations” qui, en l’occurrence, mérite pleinement son nom. D’un côté, des prétentions occidentales de nature coloniale, mais posées comme un droit inaliénable et motivées par une propagande humanitaire massive. Richesses minières, position géostratégique, politique de concessions vis-à-vis de l’islam sunnite: tout concourt à faire de la prise du Kosovo (et de l’extension de cette place forte) une priorité pour l’OTAN. N’a-t-on pas vu ces dernières années des protagonistes de premier plan de l'agression de 1999, tels le général Wesley Clarke ou l’ex-secrétaire d’Etat Madeleine Albright revenir dans la région cyniquement reconvertis en affairistes avec des projets d’investissements monstres dans les matières premières ou les télécoms?
Il s’agit également, par ailleurs, d’effacer les échecs et les blocages que l’OTAN a subis dans la région depuis le début même de l’opération de conquête, début 1999. On se souvient que le “non” de la Serbie aux négociations piégées de Rambouillet avait été provoqué par un avenant secret au traité prévoyant l’occupation de fait du territoire serbe dans son entier par l’OTAN. S’en était suivie une campagne de bombardements massifs conçue comme un “blitzkrieg” mais qui s’étendit sur 78 jours, détruisant la crédibilité morale et militaire de l’OTAN et l’obligeant à accepter un armistice et une résolution onusienne (n° 1244 du 10 juin 1999) reconnaissant la souveraineté de la Serbie sur le Kosovo, une souveraineté que l’OTAN et ses alliés kosovars (essentiellement mafieux) allaient miner sans relâche durant la décennie ultérieure, non sans la complicité naïve ou cynique de certaines forces politiques serbes.
Le Kosovo “indépendant” sous protectorat occidental — inauguré par le règne d’une fripouille française, Bernard Kouchner — s’est avéré être un désastre de tous les points de vue. Politiquement inexistant, gouverné par les clans mafieux, il est devenu une plaque tournante du trafic d’armes et de drogue et de la traite de femmes en Europe. Ses minorités, serbe d’abord, mais également monténégrine, turque, rom, etc., ont été expulsées violemment (pogrome de mars 2004) sous le regard passif des soldats de l’OTAN. Plus de 150 églises, couvents et monuments religieux chrétiens ont été incendiés, dynamités ou saccagés, les autres intégrés au “patrimoine culturel” de ceux-là même qui s’ingéniaient à les détruire. Les Serbes qui y vivent sous autorité otano-kosovare sont exposés à des violences constantes et traités en citoyens de seconde zone. Les enlèvements de civils, de 1999 à nos jours, sont généralement restés irrésolus. Enfin, le crime le plus horrible de toute la guerre civile yougoslave, à savoir le trafic d’organes humains prélevés à vif sur des civils serbes kidnappés au Kosovo, est resté sans conséquence malgré le rapport d’enquête accablant présenté au Conseil de l’Europe par le parlementaire suisse Dick Marty. Cela n’empêche pas les Occidentaux de réclamer l’intégration des quelques dizaines de milliers de rescapés du Kosovo-Nord à l’enfer qu’ils ont instauré au sud de la Serbie.

Retour à la Guerre froide
Le seul moyen de “blanchir” cette création perverse, désapprouvée par une grande partie des Etats de la planète, consiste à la faire sanctifier par la Serbie elle-même. Mais il y a davantage. Depuis quelque temps, la Serbie a entrepris de stabiliser ses structures de pouvoir et de rétablir l’ordre intérieur. Des investisseurs commencent d’affluer, y compris en provenance des Emirats. Dans la crise actuelle, les richesses agricoles, hydrauliques et énergétiques de la Serbie deviennent un atout stratégique de premier plan, et les entreprises chinoises et russes y étendent leur influence pendant que les Occidentaux s’épuisent militairement au Moyen-Orient et ailleurs. Le tracé du futur gazoduc russe South Stream réserve à la Serbie un rôle de pivot et de robinet énergétique (tout en contournant la Croatie pour des raisons politiques, malgré les complications et les frais induits). Pour toutes ces raisons, l’Etat serbe a été amené au pied du mur et contraint à un choix auquel il est historiquement et essentiellement réticent: s’aligner et devenir le vassal d’un bloc ou de l’autre.
La décision que le gouvernement de Belgrade va prendre ces jours-ci revient fondamentalement à cela: le choix d’une vassalité, occidentale ou russe, doublé d’une perte inéluctable du Kosovo. Que ce soit sous Milošević ou sous les démocrates de Tadić “pro-occidentaux”, la Serbie officielle a toujours louvoyé pour éviter un tel alignement, fût-ce à ses propres dépens. Aujourd’hui, si les intérêts économiques penchent en faveur de l’Occident, le raisonnement géopolitique est peut-être plus favorable à la Russie. Mais aucune de ces raisons n’a jamais primé sur une constante ancestrale de la politique serbe: le refus irrationnel de tout assujettissement. Cette constante a été au cœur de revirements dramatiques de l’histoire européenne.
La Serbie n’a ni la sagesse ni l'agilité diplomatique des Suisses qui lui permettrait de maintenir un cap de neutralité sans heurts ni pertes. Sa neutralité, elle doit l’acheter au prix du sang pratiquement à chaque génération. Il semble aujourd'hui, malgré les signes d'apaisement apparus durant la dernière décennie, que la génération actuelle n’échappera pas à cette fatalité. Si les puissances qui exercent aujourd’hui une pression inconsidérée sur ce pays avaient un semblant de conscience historique et de responsabilité politique, elles éviteraient d’imposer la Serbie, comme elles le font, des choix aussi fatidiques. L’équilibre de toute la région, et de l’Europe entière, s’en ressentira inévitablement.
Le 2 avril 2013.


lundi 1 avril 2013

Christ est ressuscité des morts !


LAUDES DE LA SEMAINE PASCALE
(EXTRAITS)





ALLELUIA


Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie. Alleluia, alleluia, alleluia.


PREMIER PSAUME

            ANTIENNE
Christ est ressuscité des morts, alleluia.
Christ est ressuscité des morts, alleluia.

            PSAUME
Purifions nos sentiments, et nous verrons le Christ resplendissant dans l'inaccessible lumière de sa résurrection, et nous l'entendrons clairement nous dire : soyez dans la joie, chantant l'hymne de la victoire.
Christ est ressuscité des morts, alleluia.

Il est digne que le ciel se réjouisse et que la terre soit en liesse, que le monde visible et invisible soit en fête, car le Christ est ressuscité, Lui, l'allégresse éternelle.
Christ est ressuscité des morts, alleluia.

Veillons dès la pointe du jour.
Au lieu d'aromates, présentons une hymne au Seigneur,     
et nous verrons le Christ, Soleil de justice, rayonner la vie pour tous.
Christ est ressuscité des morts, alleluia.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
Comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et aux siècles des siècles. Amen.

Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie. Alleluia, alleluia, alleluia.

DEUXIEME PSAUME

            ANTIENNE
Christ est ressuscité des morts, alleluia.
Christ est ressuscité des morts, alleluia.

            PSAUME
Voyant ta miséricorde sans mesure,
ceux que les chaînes de l'enfer tenaient prisonniers,
d'un pas joyeux, ô Christ, accourent vers la lumière, louant la Pâque éternelle.
Christ est ressuscité des morts, alleluia.

Flambeaux en main, accueillons comme un époux
le Christ sortant du tombeau.
Concélébrons par les rites solennels et joyeux,
la Pâque divine et salvatrice.
Christ est ressuscité des morts, alleluia.

Tu es descendu dans les entrailles de la terre,
Tu as brisé les cordes éternelles qui retenaient les captifs ;
tel Jonas sortant de la baleine, ô Christ,
Tu ressuscites le troisième jour du tombeau.
Christ est ressuscité des morts, alleluia.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
Comme il était au commencement, et maintenant et toujours, et aux siècles des siècles, amen.

Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie. Alleluia, alleluia, alleluia.

CANTIQUE

            ANTIENNE
Bénissons le Christ ressuscité, louons-Le, alleluia.
Bénissons le Christ ressuscité, louons-Le, alleluia.

           

            PSAUME
Celui qui sauva les adolescents de la fournaise fut homme et souffrit comme un mortel.
Par sa passion, Il revêt notre mortalité de sa splendeur incorruptible,
seul béni, Dieu de nos pères, très glorieux.
Bénissons le Christ ressuscité, louons-Le, alleluia.

Nous célébrons la mort de la mort,
la destruction de l'enfer,
le principe éternel de la vie nouvelle,
en jubilant chantons son auteur,
seul béni, Dieu de nos pères, très glorieux.
Bénissons le Christ ressuscité, louons-Le, alleluia.

Venez, communions au jus neuf de la Vigne qui nous exalte divinement.
Dans les jours élus de la résurrection, participons au royaume du Christ,
seul béni, Dieu de nos pères, très glorieux.
Bénissons le Père, le Fils et le Saint-Esprit, louons-Le et exaltons-Le à jamais.

Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie. Alleluia, alleluia, alleluia.

MISSA

Père tout-puissant, Verbe et Esprit, Un en trois Personnes, unique nature, pré-essence et pré-divinité,             en Toi nous sommes baptisés.

CANTIQUE

Que Dieu se lève
Et ses ennemis seront dispersés, alleluia.

STROPHES

Portant des aromates de grand matin, les femmes accourent au tombeau du Donateur de vie, et trouvent assis sur la pierre un ange qui leur dit :
            "Pourquoi chercher parmi les morts le Vivant ?
            "Pourquoi pleurer l'Incorruptible ?
            "Allez porter la bonne nouvelle à ses disciples."
Ce jour, le Seigneur l'a fait,
            soyons dans la joie et dans l'allégresse, alleluia.
            O belle Pâque, ô Pâque, Pâque du Seigneur,
            Pâque très pure qui brille sur nous.
            O Pâque, terme de toute tristesse,
            car c'est aujourd'hui que le Christ resplendit, 
            sortant du tombeau comme du palais nuptial.
            Il a rempli de joie les femmes par cette parole :          
            "Annoncez aux apôtres."

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours, et aux siècles des siècles. Amen.
C'est le jour de la résurrection, rayonnons de joie en cette solennité. 
Embrassons-nous les uns les autres ;     
disons "frères" même à ceux qui nous haïssent ;         
pardonnons tout à cause de la résurrection, et clamons :

Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie.
            Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie.
            Christ est ressuscité des morts, par la mort Il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie.


HYMNE A LA VIERGE

            L'Ange chanta à la Pleine de grâce :
            Réjouis-toi, Vierge très pure,
            Je répète, réjouis-toi.
            Ton Fils, en vérité, est ressuscité
            Après trois jours passés dans le tombeau,
            Et Il a redressé les morts,
            Fidèles, soyez dans l'allégresse.
            Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem,
            Car sur toi la gloire du Seigneur s'est levée.
            Réjouis-toi et exulte, Sion,
            Et toi, Mère de Dieu très pure,
            Réjouis-toi car ton Fils est ressuscité.
            Alleluia, alleluia, alleluia.

Ceci est le dernier message qu'A Tribus Liliis publie en tant que Grand Aumônier du Grand Prieuré des Gaules.

On conviendra qu'il n'a pas abusé de cette tribune, qui redeviendra ce qu'elle n'aurait jamais cessé d'être si certaines circonstances n'avaient pas conduit à transgresser cette règle de conduite : une tribune exclusivement personnelle, au service d'opinions et de positions exclusivement personnelles. D'où la fin, espérons-le, de polémiques mal venues.

Abandonnant bientôt sa charge, A Tribus Liliis a des remerciements à exprimer : à ceux qui l'ont soutenu et fortifié dans l'accomplissement de cette charge, en particulier le Grand Maître National du Grand Prieuré des Gaules ; tous les Aumôniers des Ordres qui y ont coopéré ; les Frères qui ont compris et toléré cette innovation ; ceux qui ne l'ont pas comprise ; et enfin ceux qui l'ont combattue. Car toute expérience même négative est enrichissante.

A tous Il dit :
QUE LA GLOIRE DE LA RESURRECTION ILLUMINE TOUTE VOTRE VIE !