Messieurs et Mesdames (que je ne saurais oublier), votre
comportement présent ne peut que vous aliéner à la longue - ou même à la
courte… - ceux qui, hostiles par principe au mariage homosexuel en sont venus à
le tolérer, voire à l'admettre, par charité fraternelle (je crains que cette
formule ne vous hérisse).
Votre attitude revient à dire à vos adversaires : nous avons
gagné, maintenant fermez vos gueules et foutez le camp ! Et vous vous réclamez
de la démocratie ! Celle de 1793 ou celle de 1917, oui !
Je suis arrivé à ma présente position[1]
au terme d'une longue réflexion, et cette réflexion ne va pas être annulée par
mes réactions psychiques. Mais ma sympathie, probablement.
Je considère que vous êtes les mauvais gagnants d'une cause
qui n'était pas mauvaise mais n'était pas bonne en tous points.
Cette méthode qui consiste à tout absolutiser, à tout
radicaliser est profondément haïssable (et là je n’hésite pas à radicaliser).
Croyez en mon amertume.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire