vendredi 7 mars 2014

Légitimité willermozienne de la fonction de Grand Aumônier au sein du Régime écossais rectifié



Légitimité willermozienne de la fonction
de Grand Aumônier
au sein du Régime écossais rectifié

Je dois à l’obligeance de mon ami V. C. l’autorisation de publier en avant-première deux extraits d’un manuscrit inédit de Jean-Baptiste Willermoz, qui va jeter un jour nouveau sur les projets de réforme – de « rectification » - des structures du Régime écossais rectifié en suite du convent de Wilhelmsbad.

On oublie en effet souvent que le convent avait prévu une révision et même une réformation des textes qui organisaient jusque-là le Régime, à commencer par les deux codes de 1778.  Ce travail, Jean-Baptiste Willermoz l’avait pour sa part fortement avancé, et ce sont ces projets que V. C. a découverts ; personne ne l’avait fait avant lui.

Il m’a fourni deux extraits de ces projets qui permettent de trancher définitivement la question, si véhémentement controversée par certains, de l’existence d’un Grand Aumônier au sein du Régime rectifié.

Voici ces textes de la main même du fondateur du Régime :
  




  

Pour ceux qui  ne fréquenteraient pas les manuscrits du XVIIIe siècle, en voici la transcription (les passages cruciaux sont surlignés en jaune) :

« Dans les trois grands grades, il y aurait une Election relative aux différents ressorts de la [Loge]. Outre le grand maître des [Loges] du régime, il y aurait un président, un chancelier, un grand Aumônier, un directeur des Aspirans, un Inspecteur des [Loges] du ressort et un Secrétaire général : ces grands officiers formeraient un comité toujours permanent ; les autres réunis à eux formeraient le grand Synode. »

«(…) Le grand maître de l’ordre est connu sous son véritable nom dans les loges symboliques : le président du synode est le Préfet de chaque Province, le chancelier est le commandeur laïque de la 1ère commanderie, le grand Aumônier le commandeur Ecclésiastique (…)

Il n’y a plus lieu de polémiquer !

Le Grand Prieuré des Gaules, en créant en son sein une fonction de Grand Aumônier, a été fidèle, non seulement à l’esprit, mais aussi (à un point qu’il n’imaginait pas ) à la lettre de Jean-Baptiste Willermoz.

Reste maintenant à ses contempteurs à se montrer … plus willermoziens que Willermoz !


P.S. Pour prévenir les accusations de forgerie qui ne manqueront pas, je préviens que je ne révélerai pas, comme je m’en suis engagé envers mon ami V. C., la cote du manuscrit en question. Elle sera indiquée comme les autres lors de la publication du travail considérable qu’il est en train de mettre au point.

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