vendredi 11 mars 2011

Garde ton coeur pur ! par saint Jean de Cronstadt

GARDE TON CŒUR PUR
Par saint Jean de Cronstadt

(Extrait de son Journal, 1894‑1899)

En ce début de Carême, voici de précieux  conseils spirituels du grand thaumaturge saint Jean de Cronstadt (1829-1908), qu'il serait très utile de méditer longuement... et d'appliquer !


 

L'âme de l'homme est créée à l'image et à la ressemblance de Dieu. C'est là sa dignité et son plus grand sujet d'honneur. La sainteté et la lumière, la justice, la simplicité, la bonté, la douceur, l'humilité, l'absence de méchanceté, la spiritualité, la vigilance, la prière, l'amour ardent de Dieu, tout cela était inné chez elle. Jusqu'à la chute honteuse et pernicieuse, Dieu Lui-même avait fait sa demeure dans les premiers hommes. L'Esprit-Saint les parait, les éclairait, les consolait. Mais avec la chute, l'âme se modifia totalement : elle devint pécheresse, ténébreuse, maligne, voluptueuse, orgueilleuse, méchante, envieuse, désobéissante, inamicale, avide, adultère, s'aimant elle-même au lieu d'aimer Dieu. Mais puisqu'elle avait été séduite et dépouillée par le Diable, le meurtrier déchu, le repentir lui fut accordé ; elle peut désormais se relever lumineusement de la chute par la grâce et la miséricorde de Dieu.
 
Sois attentive, âme chrétienne ! Le Seigneur t'a honorée d'un amour suprême. L'Epoux t'a choisie pour fiancée à des fiançailles incorruptibles, spirituelles, immaculées, éternelles et bienheureuses. Tu dois Lui rester fidèle chaque jour, à chaque instant, jusqu'à ton dernier souffle. Et là-bas, dans l'éternité, tu seras pour toujours en sûreté dans un continuel présent. La vie ici-bas est brève, mais c'est par elle que s'achète l'éternité. Ne t'endors pas, ne t'affaiblis pas, ne trahis pas Dieu, ne te souille pas par les passions terrestres et charnelles. Prie, jeûne, fais des bonnes œuvres.
 
L'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu avec une âme immortelle, raisonnable et libre, élevé au-delà de toute mesure au-dessus de toutes les créatures déraisonnables, prédestiné à la béatitude éternelle par l'accomplissement du commandement de Dieu et la soumission de sa volonté imparfaite et limitée à la volonté céleste, très sage et infiniment parfaite de Dieu, fut séduit par le fruit défendu et tomba dans le péché de désobéissance, d'orgueil, d'insubordination, par manque d'attention, ingratitude et corruption. Si elle aime le monde, elle éprouve de l'inimitié pour Dieu. L'amitié pour le monde est inimitié contre Dieu (Jacques 4, 4). Pour détourner l'homme de l'amour de Dieu, des choses saintes et de la vérité, l'ennemi dirige avec malignité et violence ses pensées et son cœur vers le monde, l'amour terrestre et impur, le lustre et la douceur de la terre, et surtout la douceur féminine et la beauté, car l'homme est passionnel et réfléchit peu. C'est pourquoi ceux qui désirent sincèrement servir Dieu et Lui plaire doivent dédaigner les jouissances terrestres, la richesse de ce monde et sa pompe, et diriger leurs cœurs vers les jouissances célestes et élevées, vers la beauté céleste et incorruptible, vers la lumière sans déclin.
 
Homme ! Essaie de toutes tes forces d'implanter, de développer et d'affermir dans ton âme l'amour et une sincère bienveillance pour chaque homme ! Chasse toujours et sans pitié de ton cœur toute envie ou malveillance, qui engendreront le mépris, l'inimitié ou la haine, ces engeances du Diable. Laisse au juste Juge qui scrute les cœurs le soin de juger les hommes iniques. De ton côté, prie pour eux avec zèle, afin qu'ils se tournent vers la justice pour ne pas périr et pouvoir être sauvés. Il arrive que nous nous irritions contre les hommes iniques, que nous les jugions sévèrement, que nous leur souhaitions un châtiment ou des souffrances, et même la mort, en oubliant qu'ils ont une âme raisonnable capable de sentiment, d'amour, de repentir, d'amendement, d'amélioration. Essaie de toutes tes forces de donner de l'amour à tous, de souhaiter du bien à chacun, afin qu'on t'en souhaite à toi aussi et qu'on t'aime. Imite non le mal (le Diable) mais le bien (Dieu) (3 Jean 1, 11).

Garde ton cœur pur plus que toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie (Proverbes 4,23). Ne laisse pas pénétrer dans ton cœur les convoitises terrestres et passionnelles. Une petite convoitise passagère souille l'âme et la sépare de Dieu. Fais en sorte que ton cœur soit constamment attiré vers le ciel et non vers la terre, vers Dieu et non vers les idoles, afin qu'il désire l'incorruptibilité, l'amour, la vertu, la douceur, l'humilité, la simplicité, l'absence de méchanceté, et non la corruption terrestre, fût‑elle douce ou brillante. La corruption terrestre nous met constamment en danger. L'homme pécheur est attiré vers tout ce qui est défendu. Garde ton cœur de la colère, de la méchanceté, de l'envie, de la volupté, de l'orgueil, de la présomption, et de la tendance à se mettre en avant devant les autres.

L'attachement déraisonnable de l'âme à la vie d'ici bas brise son intégrité, sa paix, sa liberté et sa santé, alors qu'elle tend naturellement vers Dieu, qui l'a créée. Alors surviennent des tribulations, des afflictions et des blessures. Elle tombe dans une vanité infinie et se détache de Dieu. L'amitié pour le monde est inimitié contre Dieu. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est pas en lui (1 Jean 2,15). Tout m'est permis mais je ne me laisserai dominer par rien (l Corinthiens 6,12).
 
Tout est accompli ! Le conseil éternel a été tenu. La volonté de Dieu sur le salut du genre humain a été réalisée. Le conseil du serpent assassin sur la perdition du genre humain et les œuvres du Diable ont été détruites. L'homme est sauvé ! L'existence bienheureuse avait été perdue, mais une existence meilleure, plus heureuse encore, a été accordée aux cieux dans l'avenir : la déification. L'homme, qui avait d'abord désiré être Dieu, ne l'est pas devenu, et a perdu même ce qu'il avait. Mais Dieu est devenu Homme afin que l'homme devienne dieu. O merveilleux conseil divin, que Tes œuvres sont ineffables ! A présent, il dépend de la volonté de l'homme lui-même d'être sauvé ou de périr.

Notre Créateur, l’initiateur des combats, a établi dès le commencement que le temps de notre vie terrestre était un temps de préparation à l'éternité, un temps d'apprentissage, un temps de combats et d'exploits, un temps de guerre spirituelle, et non un temps d'inaction, d'oisiveté, de vaines préoccupations. Il a également établi que notre état futur et immortel serait un état de rétribution, de gloire et de béatitude éternelle, ou bien un état de déshonneur éternel, de souffrances terribles endurées pour l'inaction, la paresse, la négligence et les autres innombrables péchés.
 
Chaque chrétien, chaque chrétienne, doit connaître et bien mémoriser la véritable destination que le Créateur de toutes choses en ce monde a assignée aux puissances de l'âme et aux membres du corps : le bien personnel, le bien d'autrui et la gloire de Dieu. Mais nous, à cause de nos passions, de nos péchés et de la cécité de notre âme, nous oublions l'objectif bienfaisant du Créateur et détournons ses bonnes intentions vers le mal, vers notre perdition et celle des autres, soit en dépassant la mesure, soit en œuvrant de façon inopportune, soit en travaillant à contre sens. Et alors, que de nuisances morales ou physiques, que de désordre, que de corruption de l'âme et du corps !
 
Chez le véritable chrétien, tout, dans son esprit, dans son corps, et dans sa vie, prend un tour à part : ses pensées sont spirituelles et saintes, ses désirs célestes et spirituels, sa volonté juste, sainte et bonne, son imagination pure et sainte, sa mémoire autre, son regard pur, simple, saint, sans malignité. Bref, le chrétien doit être un homme différent, céleste, nouveau, saint, vivant divinement, pensant, sentant, parlant, agissant par l'Esprit de Dieu. Tels sont les saints. Lisez leur vie, écoutez, instruisez‑vous, imitez !
 
Scrute avec davantage d'attention ton monde intérieur et spirituel, plein d'intérêts intellectuels et moraux, et ne sois plus attiré par le monde extérieur, matériel, temporel. Le ciel et la terre passeront, est‑il dit dans les paroles immuables du Créateur, mais Mes paroles ne passeront point (Marc 13, 31). Dans ce monde intérieur, beaucoup de labeur et d'efforts t'attendent. L'homme en effet pervertit l'ordre spirituel et les lois de la création, et son âme et son corps s'en trouvent corrompus. Le royaume de Dieu est au milieu de vous (Luc l7, 21). Le royaume des cieux souffre violence et les violents s'en emparent (Matthieu 11, 12). Souviens‑toi du figuier stérile (Matthieu 21, 18‑22), de la vigne et du Vigneron (Matthieu 21, 33‑43), du serviteur redevable à son Maître d'une multitude de talents (Matthieu 18, 28‑35).

Le Seigneur connaît ceux qui Lui appartiennent ; quiconque prononce le Nom du Seigneur, qu'il s'éloigne de l'iniquité (2 Timothée 2, 19). Qui sont ceux qui Lui appartiennent ? Ceux qui vivent non pour la chair et le sang, mais par l'esprit et l'intelligence du Seigneur, qui combattent leurs passions et les vainquent, qui œuvrent pour la justice, qui réfléchissent à ce qui est élevé et ne regardent pas en bas, qui ont constamment dans leur cœur les commandements du Seigneur et les suivent infailliblement, ou bien se relèvent immédiatement s’ils chutent par faiblesse ou par habitude, qui donnent leur vie pour le Seigneur et ne refusent pas de mourir pour Lui, pour la justice et la vérité.
 
Dans cette vie d'épreuves et d'exploits spirituels, le chrétien se tient constamment entre deux courants : le bien et le mal, l'épreuve et la tribulation venant des ennemis et la consolation et l'aide venant de Dieu. C'est une sorte de compétition entre Dieu, qui est juste, saint et magnanime, et l'ennemi malin et totalement pernicieux. Tantôt l'homme est sous l'influence de l'ennemi, tantôt sous la grâce de Dieu. L'ennemi l'entraîne vers des fautes et des péchés de toutes sortes, et le Seigneur pardonne aux pécheurs qui se repentent, les purifie, les sanctifie, les justifie, les apaise, les renouvelle et les fortifie. Cette compétition et la victoire de la grâce sur le péché ont lieu surtout pendant la Liturgie eucharistique, ce merveilleux, pacifiant et sanctifiant sacrifice de Dieu, la miséricorde de paix, le sacrifice de louange.
 
Ce n'est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde des ténèbres (Ephésiens 6, 12). Notre vie sur la terre est une guerre, une guerre permanente. Nos ennemis invisibles nous combattent constamment à travers nos innombrables passions. Notre chair elle-même, soumise aux passions, nous combat aussi. Le monde adultère et pécheur nous combat par ses tentations, ses injustices. Notre chair nous combat par l'amour de nous-mêmes, par les plaisirs, par la paresse pour la prière et toute bonne œuvre, par l'hypocrisie, la malignité, la dissimulation, la volupté, les pensées d'adultère, la convoitise, la méchanceté, la rancune, la malveillance, l'envie, l'irritation, l'acédie, le murmure, la lâcheté, le mensonge, la tromperie, l'injustice, les pensées blasphématoires, la passion de juger les autres, l'intempérance, l'ivrognerie, la gourmandise, l'avidité, l'impiété, la libre pensée, l'insoumission, la désobéissance, la froideur, le zèle pour tout péché et l'éloignement de tout bien. C'est pourquoi notre Seigneur a dit dans l'Evangile : le Royaume des cieux souffre violence et les violents s'en emparent (Matthieu 11, 12). Mais nous devons toujours croire et nous souvenir que Dieu est avec nous, aide invisible et compagnon d'armes contre le péché, protecteur rapide et tout-puissant, et vainqueur de nos ennemis ; avec nous aussi notre Souveraine la Mère de Dieu, notre conductrice invincible ; avec nous aussi les anges gardiens ; avec nous encore les saints, qui par leurs prières intercèdent auprès du Seigneur et par leur vie nous montrent toutes les manières de résister constamment au péché, de prier, d'être attentifs à nous-mêmes, de vaincre le péché par la grâce du Christ.

Garde ton cœur plus que toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie. Par tous les moyens, garde ton cœur des convoitises charnelles qui apportent la souillure, le trouble, l'enténèbrement, l'esclavage, la corruption. C'est par la convoitise charnelle que le péché se glisse le plus facilement en nous car la chair aime la douceur, et la corruption entre facilement par la douceur.
 
Le chrétien doit se préoccuper résolument de son éducation spirituelle. D'abord, il renaît dans les fonds baptismaux par l'Esprit-Saint, reçoit le renouvellement spirituel, est marqué par le Saint-Chrême et le don du Saint Esprit, devient digne de communier au Corps très pur et au Sang du Christ. Selon la volonté de Dieu, la Sainte Eglise est la première éducatrice des âmes chrétiennes et la plus appropriée. Il n'y a pas d'œuvre plus importante que l'éducation des âmes chrétiennes. Jugez et comprenez vous-mêmes combien sont chères à Dieu ces âmes raisonnables et immortelles rachetées par le Sang du Fils de Dieu Lui-même, rappelées des ténèbres à la connaissance de Dieu par le Seigneur Lui-même, fiancées et unies au Seigneur comme des vierges pures à un Epoux tout pur. Comme est précieux le salut de ces âmes auxquelles Dieu propose en nourriture et en boisson Son Corps et Son Sang très purs, ces âmes que Lui-même S'est engagé à instruire spirituellement par ces admirables, terribles, vivifiants et bienfaisants Mystères ! Occupez-vous tous de votre éducation spirituelle, avec toute l'attention et tout le zèle qui conviennent. Occupez‑vous d'élever vos pensées vers Dieu, de prier, de vous scruter vous-mêmes, de vous juger vous-mêmes, de vous amender. Exercez‑vous dans les vertus, dans la douceur, l'humilité, l'obéissance, la patience, la miséricorde, la chasteté, la simplicité, la bonté. Retranchez toutes les pensées de convoitise, les habitudes et passions pécheresses.
 
La vie du chrétien est un combat et un exploit spirituel. Ce combat doit avoir comme but et aboutissement l'affermissement dans la foi, et l'amour de Dieu et du prochain. L'ennemi combat l'humanité, il s'associe des combattants puissants et des serviteurs volontaires ou involontaires, comme les hérétiques, les membres des sectes, les libres penseurs, les blasphémateurs, les traîtres à Dieu et au souverain, les adultères, les ivrognes, les envieux, les orgueilleux, les meurtriers, les voleurs, les fauteurs de trouble... Par eux, il agit contre Dieu, contre les hommes, contre les pouvoirs en place. Plus ces hommes‑là satisfont leurs passions, plus ils deviennent forts, et plus ils servent le Diable et deviennent d'encore plus grands adversaires de Dieu et des hommes (pensons à Judas le traître, à Léon Tolstoï). La justice de Dieu exige que l'homme, qui est devenu un être déchu par sa propre volonté, œuvre consciemment contre le péché, le combatte, et le vainque en appelant avec zèle la grâce de Dieu à son aide. Sans cette grâce, il ne pourra jamais vaincre le péché, ni mériter la rétribution éternelle de Dieu.

Dans l'Evangile, la vie du chrétien est comparée aux multiples gardes du soldat, la première, la seconde, la troisième... Ceci suggère la vigilance constante du chrétien sur ses pensées, ses sentiments, les mouvements de sa volonté, sa vigilance contre les ennemis incorporels qui l'attaqueront jusqu’à la fin et tenteront de l'engloutir. De jour comme de nuit, les saints sont spirituellement de garde. Ils prient sans cesse, jeûnent, peinent, mènent une vie à la fois active et contemplative. Toute notre vie, en vérité, nous devons être de garde. Notre vie est brève, et nous avons à résoudre un problème grand et compliqué ; or, une multitude d'ennemis nous attaquent avec force, malignité et méchanceté. Soyons prudents comme les serpents et purs comme les colombes (Matthieu 10, 16).

Que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite ! Le chrétien doit se souhaiter et souhaiter aux autres que le Nom de Dieu soit glorifié constamment en lui et dans les autres ; il doit s'affliger lorsque ce Nom n'est pas glorifié, mais blasphémé par divers péchés. Il doit désirer que tous soient des temples de Dieu non faits de main d'homme. Ne savez‑vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? (1 Corinthiens 3,16)
 
Tout est pur pour les purs. Mais pour ceux qui sont souillés et qui n'ont pas la foi, rien n'est pur. Leur esprit même et leur conscience sont souillés (Tite l, 15). Tout scandalise l'homme impur, les choses saintes elles-mêmes lui paraissent impures. Voilà comment le péché contamine le cœur et l'être humain tout entier. Homme, purifie donc ton cœur jour et nuit par la prière, le repentir et les larmes, tant que dure le temps de la pratique et de l'épreuve.
 
La description que l'apôtre Paul fait des mœurs de ses contemporains ne conviendrait‑elle pas aussi à nos contemporains ? Il écrivait alors : ils sont remplis de toute injustice, de perversité, de cupidité, de malice ; ne respirant qu'envie, meurtre, dispute, fourberie, malignité ; diffamateurs, détracteurs, ennemis de Dieu, insulteurs, orgueilleux, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, insensés, déloyaux, sans cœur, sans pitié (Romains 1, 29‑31).
 
Chrétiens orthodoxes ! Savez‑vous, croyez‑vous, comprenez-vous que le Seigneur notre Dieu voit constamment nos pensées, nos désirs, nos intentions, nos actes, et juge avec justesse chaque homme ? Vous souvenez‑vous que votre conscience est le témoin de la justice de Dieu qui vous éprouve et vous guide, et que c'est selon elle et selon l'Evangile du Seigneur que vous serez jugés le jour du jugement ? Souvenez‑vous de ce que le prophète et roi David a répété à plusieurs reprises : le Seigneur vient pour juger la terre, Il jugera l'univers dans la justice et les peuples dans la droiture (Psaume 97, 8‑9). Si vous l'aviez oublié, je vous le rappelle...

Au jugement de Dieu tu sauras, pécheur impénitent, que tu te trouvais dans l'union vénérable, sainte, et pleine d'honneur de l'Eglise et du ciel, et tu verras combien tu en étais indigne. Tu sauras quels intercesseurs puissants tu avais devant Dieu pour ton salut, intercesseurs que tu n'appelles pas à l'aide par impiété, orgueil et dépravation, car tu comptes en tout sur toi-même et sur ton intelligence myope et passionnelle.
 
A Dieu la gloire dans les siècles des siècles. Amen.

2 commentaires:

  1. superbe meditation,ce texte et un veritable exercice spirituel mon frere,donc a lire est a pratiquer.encore une fois un grand merci pour l aide que tu me donne,est aussi de me faire decouvrir un maitre spirituel .paix et amour en christ mon frere tribus liliis.

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  2. Merci, Julien, mon frère.
    Ce que je cherche avec ce blog, c'est en effet de procurer de la nourriture à ceux qui sont spirituellent affamés (qui sont "pauvres en esprit" dans un autre sens que dans les Béatitudes).
    Paix et amour en Christ, mon frère.

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