mercredi 19 juin 2013

La rédemption et la glorification du corps selon saint Paul




8.18
J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous.
8.19
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu.
8.20
Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, -
8.21
avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
8.22
Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.
8.23
Et ce n'est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps.

 Epître aux Romains , 8, 18-23

Les moralistes qui attribuent à l'apôtre Paul une condamnation radicale du corps se fourvoient, comme on voit par le texte ci-dessus, à cause de leur interprétation erronée de la conception que lui-même se fait de la chair, ainsi que je le montrerai ultérieurement.

Le christianisme n'a jamais méprisé le corps, créature de Dieu. Même l'ascèse la plus rigoureuse est une sorte d'hommage au corps ; elle tend à le rendre digne d'avoir part à la résurrection en gloire.

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