S'il n'y avait la vie éternelle, notre chagrin serait sans limite
Sans limite et sans consolation serait notre chagrin lors de
la perte d'êtres chers, si le Seigneur ne nous avait donné la vie éternelle.
Notre vie serait sans but si elle se terminait par la mort. Quel bénéfice y
aurait-il alors à la vertu et aux bonnes œuvres ? Alors il serait plus
approprié de dire : « Buvons et mangeons, car demain nous mourrons ! »
Mais l'homme a été créé pour l'immortalité, et par sa
résurrection le Christ a ouvert les portes du royaume céleste, de la béatitude
éternelle pour ceux qui auront cru en Lui et auront vécu dans la droiture.
Notre vie terrestre est une préparation pour la vie future, et cette
préparation s'achève avec notre mort. "Les hommes ne meurent qu’une fois,
après quoi il y a un jugement" (Héb. 9,27).
Alors l'homme quitte tous ses
soucis terrestres ; le corps se désagrège, afin de se relever à la résurrection
universelle. Souvent cette vision spirituelle commence chez les mourants même
avant leur mort, et tout en voyant encore ceux qui les entourent et même en
parlant avec eux, ils voient ce que les autres ne peuvent voir.
Saint Jean de San Francisco (Maximovitch)
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