jeudi 9 février 2012

Une exégèse judéo-chrétienne

Le "Nom" d'Adonaï dans le Psaume 118

La Parole de Dieu est, comme on le sait, donnée aux hommes par le Créateur, le Dieu Unique, « Dieu d’Israël ». Ce sont toutes les races et de toutes les langues, toutes les nations de la terre qui bénéficient de cette Parole.
[…]

Si cette Parole trouve indéniablement son accomplissement en Yeshoua le Messie, si cette Parole peut être « spiritualisée » au profit de toutes les nations, il faut tout de même préciser qu’à certains moments donnés la Bible attribue certaines promesses exclusivement au peuple juif, celui qui est circoncis dans la chair.

Parallèlement à la postérité du sable de la mer (les nations incirconcises), celle des étoiles du ciel (les croyants en Yeshoua, nés de nouveau, les juifs de cœur « circoncis de cœur »), il y a aussi cette troisième postérité : la « poussière de la terre » (les circoncis dans la chair) qui symbolise la nation juive d’Abraham, celle que l’évangile assimile au « figuier ».

Dans le Psaume 118, le refuge que Dieu nous invite à chercher en Lui est « bon ». Il est « bon », ce refuge est « tov ». L’expression « Mieux vaut chercher » pourrait être lue « il est bon de chercher ».

Qu’est-il bon de chercher ? Un refuge. Le verbe d’action « lahassot » « se confier », « se réfugier » « chercher refuge », « s’enfuir pour sa protection », « mettre sa confiance en Dieu », « espérer en Dieu » provient de la racine primaire Hassah hox refuge, abri.

L’action de chercher un refuge ou celle de se cacher dans le creux d’un Rocher est active :
« 8 Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de se confier à l’homme; 9 Mieux vaut chercher un refuge en l’Eternel que de se confier aux grands. 10 Toutes les nations m’environnaient: Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces. 11 Elles m’environnaient, m’enveloppaient: Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces. 12 Elles m’environnaient comme des abeilles; Elles s’éteignent comme un feu d’épines; Au nom de l’Eternel, je les taille en pièces. » (PSAUME 118 :8-12)
[…]

Cette parole est clairement destinée au peuple d’Israël. Les chrétiens des nations ne peuvent pas prendre cette parole pour eux-mêmes. Elle exclut les gens des nations.

L’expression « Au Nom de l’Eternel, je les taille en pièces » est assez unique dans l’ancienne alliance.

On se souvient pourtant du jeune berger, David qui s’adressait contre un ennemi plus fort que lui, Goliath. David aimait son Seigneur et la Gloire de Dieu « Toute la multitude saura qu’il y a un Dieu en Israël ». Il aimait le Nom de son Dieu. Il connaissait la puissance qui se manifestait à l’évocation de ce Nom : « l’Eternel qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin ». Enhardi par les expériences personnelles qu’il a vécues avec son Dieu, il ne craignait pas de s’adresser à l’ennemi en ces termes : « tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche contre toi au nom de l’Eternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël que tu as insultée ».(v45)

David étant celui dont le nom a été utilisé pour annoncer le Messie, « Fils de David » a été un modèle pour les disciples de Yeshoua qui utilisent comme pratique courante dans la « nouvelle alliance » le « nom puissant de Yeshoua ».

Quel n’est pas le croyant, né de nouveau (celui de la postérité selon les étoiles du ciel) qui n’a pas déjà utilisé le Nom de Yeshoua, le Nom de Jésus pour renverser des forteresses dans sa vie !Combien de fois, les expressions « Au Nom de Jésus, esprit méchant je te lie » ou encore « Au Nom de Jésus, maladie je t’ordonne de quitter ce corps » ont eu leur accomplissement instantané chez les personnes qui l’utilisaient ? Le Seigneur vit en nous et c’est Lui qui agit ! Amen !

« L’Eternel » dont il est question dans le Psaume 118 est véritablement le « Fils de Dieu », Celui qui porte les noms de « Emmanuel, Dieu avec nous », « Dieu Puissant »,Père Eternel »,  « Prince de la Paix ». Cet enfant qui, selon Isaïe « nous est né », « ce Fils qui nous est donné » sera appelé « Eternel ».

Lorsque le psalmiste dit « Au Nom de l’Eternel » il sous entend « Celui qui vient au Nom d’Adonaï ».

Pour nous qui avons connu la Puissance du Nom de Yeshoua c’est évident. C’est d’autant plus vrai que l’ancienne alliance n’a pas cette habitude d’utiliser le nom de Dieu comme bouclier dans la prière ou encore mieux, comme arme.

Les puissances, les autorités de ce monde de ténèbres, les esprits méchants dans les lieux célestes craignent avec effroi le Nom de Yeshoua prononcé dans la bouche d’un enfant de Dieu rempli du Saint Esprit. Mais, il faut préciser que ce Nom Merveilleux n’a aucune puissance dans la bouche d’un païen : « Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Yeshoua, en disant: Je vous conjure par Yeshoua que Paul prêche ! Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l'un des principaux sacrificateurs. L'esprit malin leur répondit : Je connais Yeshoua, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? Et l'homme dans lequel était l'esprit malin s'élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les maltraita de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés. » (Actes 19:13 à 16)

C'était pourtant le même nom de Yeshoua, la même puissance du nom de Yeshoua, mais eux-mêmes n'étaient pas passés par le bénéfice du sang de Yeshoua. Ils n'avaient donc aucune autorité pour employer ce nom. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nous expérimentons la puissance du sang qui nous donne de la part du Seigneur une pleine autorité pour utiliser sciemment et efficacement la puissance du nom de Yeshoua.

Lorsque nous disons « Au Nom de Yeshoua », c'est comme si c'est Yeshoua Lui-même qui fait la chose.
[…]

Les judéo-chrétiens d'aujourd'hui qui délivrent de telles exégèses, ce sont les "juifs messianiques", ceux qui croient que Jésus, Yeshoua, a été le Messie annoncé par les prophètes, et non seulement Messie mais Fils de Dieu.

Pour lire l'intégralité du texte, allez sur le blog Beth Yeshoua  http://www.bethyeshoua.org/index.php?option=com_content&view=article&id=707%3Aps118-08&catid=183%3Alehemhahaim&Itemid=197&lang=fr 


2 commentaires:

  1. Le début du texte montre leur manque de compréhension de la spiritualisation la Loi opérée par le Christ
    À quoi diable peut encore servir la circoncision de la chair puisque c'est l'autre circoncision (la spirituelle) qui est efficace ?!
    AVS

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    1. C'est toute la difficulté du judéo-christianisme d'aujourd'hui comme elle l'a été du judéo-christianisme des deux premiers siècles. Ces Juifs messianiques croient que l'Ancienne Loi a été "accomplie" par le Christ Jésus, mais non pas abolie. D'où le maintien de toutes les prescriptions rituelles, dont la circoncision. Pour un peu, ils se montreraient plus Juifs que les Juifs orthodoxes.

      Rappelons-nous que l'apôtre Paul a eu affaire exactement aux mêmes difficultés à propos de la circoncision au début de son apostolat.

      Ce qui est néanmoins sympathique, c'est qu'ils croient à la divinité de Jésus, ce qui fait qu'ils sont "personnae non gratae" en Israël...

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