jeudi 21 février 2013

MISE AU POINT, pour mettre fin aux controverses mal venues


La vivenzarchie, comme il était à prévoir après le dernier message du Grand Aumônier du Grand Prieuré des Gaules, a déchaîné contre lui une batterie de contre-vérités. Il importe de les corriger, afin que les esprits sains ne soient pas abusés.

1° Le Grand Aumônier  du Grand Prieuré des Gaules n’a pas la folle prétention de définir les critères de la regula fidei, de la règle de foi. Il laisse cela aux conciles sous l’inspiration du Saint-Esprit. Il n’a pas l’infaillibilité et la compétence universelle du prophète de Grenoble.

2° Les déclarations du Grand Aumônier du Grand Prieuré des Gaules, qui ne sont ni des consignes ni des directives, valent exclusivement pour l’obédience où il exerce sa fonction, c’est-à-dire le Grand Prieuré des Gaules. On rappelle que ce dernier s’intitule également Ordres des Chevaliers Chrétiens de France et Ordre des Francs-Maçons Chrétiens de France, ce qui indique clairement son caractère distinctif. Ce qui ne l’empêche pas d’entretenir avec les autres Grands Prieurés rectifiés qui ne partagent pas ce critère des relations fraternelles et cordiales.

3° Le profane qui est reçu dans le Régime rectifié au sein du Grand Prieuré des Gaules prête serment, sur le saint évangile ouvert au premier chapitre de l’évangile de saint Jean, de « fidélité à la sainte religion chrétienne ». Et non à on ne sait quelle « sainte doctrine » sortie on ne sait d’où.

4° La sainte religion chrétienne est issue des enseignements donnés par notre Seigneur Jésus-Christ, le Verbe incarné, durant son existence terrestre, et poursuivis par le Saint-Esprit à l’occasion des saints conciles où étaient représentés tous les chrétiens du monde, d’où leur appellation d’œcuméniques.

5° Cette sainte religion est clairement définie dans le Symbole de Nicée-Constantinople, que tout chrétien a l’occasion de réciter au moins une fois dans sa vie et, préférablement, tous les dimanches au culte dominical.

6° Ce symbole énonce tous les dogmes qui font qu’un chrétien est chrétien. Les dogmes ne sont pas, contrairement à une opinion trop répandue mais fausse, des opinions imposées de force. L’adhésion aux dogmes doit être librement consentie. Ce sont des références qui, comme les landmarks pour les maçons, servent à distinguer les chrétiens de ceux qui ne le sont pas.

7° Une maçonnerie chrétienne se conforme aux landmarks en ce qu’elle est maçonnique et aux dogmes du christianisme en ce qu’elle est chrétienne. La maçonnerie non chrétienne ne tient pas compte de ces dogmes. Tout cela coule de source.

8° Pas plus que nul n’est tenu d’adhérer au christianisme, nul n’est tenu d’adhérer à la maçonnerie chrétienne. Mais s’il y adhère, il est tenu d’en respecter les règles.

9° La maçonnerie, quelle qu’elle soit, obéit à un principe d’union. C’est ce que pratique le Grand Prieuré des Gaules à l’égard des Grands Prieurés frères. Les contempteurs du Grand Prieuré des Gaules obéissent à un principe de division. Ce sont des séparatistes, qui se sont volontairement mis à l’écart de l’ensemble de la communauté maçonnique.

2 commentaires:

  1. Net. Clair. Sans ambages et direct. Tout est dit dans cette note mon cher Tribus. Le dogme chrétien se limite effectivement au symbole de Nicée... Personnellement, je dois vous confesser que je crois que les frontières de l'Eglise transcendent mystiquement ce qu'il est convenu d'appeler "christianisme". Néanmoins, on peut dans un premier temps partir du principe que l'Eglise est simplement l'ensemble des femmes et des hommes qui se réunissent autour de cette déclaration de foi de Nicée. Rien d'imposé, tout d'une simplicité évidente.
    Mais qu'est ce donc que cette mystérieuse Sainte Doctrine que brandissent vos adversaires ? La vérité cachée de la Franc Maçonnerie ? Le grand secret ( en réalité le grand fantasme) occulté par la conspiration ecclésiale qui cache la vérité libératrice au reste du monde depuis le VIe siècle...? Je veux bien que l'Eglise a des choses à se reprocher et que l'institution ecclésiale a souvent cherché à rabaisser psychologiquement l'être humain pour mieux le contrôler plutôt qu'à lui donner la force et l'assurance de marcher vers sa déification et son accomplissement... Mais tout de même, malgré tous ses défauts, elle a transmis globalement un message de paix, a été l'assise de la civilisation d'occident et d'orient, de l'art, de la culture, etc... Bref, elle est un creuset théandrique malgré les limitations moralisatrices, normatives et névrotiques de certains de ses membres. Le rôle d'un Ordre comme le rectifié, n'est-il précisément pas de structurer l'intelligence, la sensibilité et l'élévation spirituelle de ses membres afin qu'ils puissent précisément faire grandir qualitativement cette Eglise qui n'est autre que le corps du Christ...?

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    1. Mon cher Sébastien, vous avez très bien saisi mon propos. Cette mise au point, je l'ai voulue factuelle, objective, DESCRIPTIVE. C'est-à-dire sans réplique possible.
      Les criailleries n'ont pourtant pas manqué, mais je m'en m'en moque ; elles m'attaquent personnellement mais elles ne portent pas AU FOND, car elles ne le pouvaient pas.
      Oui, l'Eglise a beaucoup à se reprocher. Il serait plus exact de dire "les hommes d'Eglise", et j'englobe sous cette expression non seulement les ecclésiastiques au sens propre, mais tous les chrétiens. Car l'Eglise, elle, est sainte : elle l'est par sa Source et sa Tête : le Christ ; et elle l'est par sa Vie : le Saint-Esprit. N'empêche qu'elle est exclusivement composée de pécheurs : antinomie qui caractérise toujours l"action divine !
      Je ne sais plus quel saint disait : Notre Seigneur a composé son Eglise uniquement avec des pécheurs : quel défi ! mais aussi quelle confiance en l'Homme ! aucun homme n'aurait agi ainsi !
      L'Eglise est théandrique, divino-humaine, et c'est pourquoi elle est à la fois sainte et pécheresse.
      Chaque fois que l'Eglise (disons ainsi en raccourci) a péché et chaque fois qu'elle continue de pécher, c'est en violation directe des commandements de notre Seigneur. Mais CES COMMANDEMENTS,ELLE LES TRANSMET SANS LES ALTERER, ELLE N'EN TRANSMET PAS D’AUTRES, et c'est par elle que nous les connaissons.
      Ceux que je combat prêchent non pas seulement un pseudo-christianisme, mais un contre-christianisme. Ils omettent complètement, et c'est extrêmement grave : d'abord L'AMOUR SANS LIMITES DE DIEU POUR SA CREATURE BIEN-AIMEE, L'HOMME ; ensuite LA SAINTETE DE L'EGLISE ET L'ACTION CONTINUELLE DU SAINT-ESPRIT EN ELLE. Et cela, je ne cesserai de le dénoncer.
      J'ai élaboré un descriptif. Un descriptif ne donne pas raison de la réalité dans toute son étendue et ses nuances. Oui, les limites de l'Eglise invisible excèdent celles de l'Eglise visible : c'est l'affaire du Saint-Esprit. Saint Philarèthe de Moscou disait que le Saint-Esprit n'est pas prisonnier des murailles que les hommes élèvent jusqu'au ciel.
      Mais l'esprit de l'homme est borné, il lui faut des repères : ceux que le Saint-Esprit a dictés lors des conciles. Et lui seul peut les transgresser.

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