Catherine Amadou, après la disparition de Robert,
a repris vaillamment le flambeau tombé des mains de son époux et elle continue
son œuvre avec la même exigence critique : elle a été à bonne école durant
ses années de collaboration.
Et avec la même chance. C’est ainsi qu’elle a découvert dans le fonds d’archives de la bibliothèque municipale de Grenoble un 16e exemplaire (décompte corrigé grâce à Jacques Courtois : à lui merci !) du Traité sur la réintégration de Martines de Pasqually ainsi que trois Leçons de Lyon supplémentaires. Elle analyse en détails l’un et les autres, et publie ces dernières, dans le dernier numéro paru de Renaissance Traditionnelle (n° 168, octobre 2012).
Et avec la même chance. C’est ainsi qu’elle a découvert dans le fonds d’archives de la bibliothèque municipale de Grenoble un 16e exemplaire (décompte corrigé grâce à Jacques Courtois : à lui merci !) du Traité sur la réintégration de Martines de Pasqually ainsi que trois Leçons de Lyon supplémentaires. Elle analyse en détails l’un et les autres, et publie ces dernières, dans le dernier numéro paru de Renaissance Traditionnelle (n° 168, octobre 2012).
En illustrations, sont reproduites des
photographies de certaines pages de ces précieux documents. Ainsi, page 214, est reproduite la page 388 du
manuscrit, qui correspond grosso modo à
la partie médiane de la leçon du 17 avril 1776 intitulée « Sur les nombres ».
Qu’y lit-on ?[1]
« L’homme est l’image et la ressemblance du
Créateur, c’est par son corps qu’il en est l’image, et par son esprit qu’il en
est la ressemblance. Mais comment son corps peut-il être l’image d’un être
infini, qui n’a point de corps ?C’est
qu’il est l’image abrégée de l’image ou du plan spirituel que le Créateur
conçut au commencement des temps pour la création universelle qu’il donna à
exécuter à ses agents ; ainsi, en
ce sens, il est l’image corporelle de l’image spirituelle divine. »
Outre le fait que l’idée est extrêmement
intéressante sur le plan de l’anthropogenèse, elle contredit complètement l’interprétation
que donnent du corps certains exégètes contemporains, prétendûment selon
Martines de Pasqually…
Si le corps est « l’image corporelle de l’image
spirituelle divine », il ne peut évidemment pas être voué à l’anéantissement !
28 mai 2013
Si je puis me permettre de rectifier, c'est le 16°, voir cette étude sur : http://www.philosophe-inconnu.com/Maitres/traites_mp4-suite.htm#grenoble
RépondreSupprimerMerci, ami Jacques, je fais la correction
SupprimerCes explications de la part des répétiteurs des "Leçons de Lyon" (Saint-Martin, Hauterive et Willermoz) ne peuvent que gêner les modernes commentateurs dont elles contredisent carrément les thèses.
SupprimerCe post a eu une réponse indirecte du "Cimetière d'Amboise" qui passe complètement à côté de la question et esquive la difficulté. Dont acte.